Face aux critiques, le PDG de Pfizer se pose en victime et fait fi des recommandations des autorités sanitaires

Face aux critiques, le PDG de Pfizer se pose en victime et fait fi des recommandations des autorités sanitaires


Partager cet article

Pour le PDG de Pfizer, Albert Bourla, une bonne poignée de rumeurs non fondées en lien avec son vaccin circulent en ce moment. Un mauvaise publicité qui embrouille, selon lui, les indécis et freine l'ardeur de ceux qui doivent recevoir leurs doses de rappel. Face à ces propos, le PDG de Pfizer déclare que les personnes qui concourent à autant de désinformations sont de réels « criminels ». Pour autant, le chef du géant de l'industrie pharmaceutique ne répond pas aux questions que de plus en plus de personnes commencent à se poser sur les effets secondaires du vaccin, ainsi que la durée d’efficacité des doses injectées.

Pfizer qualifie de criminels ceux qui critiquent le vaccin Pfizer

Dans une interview accordée au groupe de réflexion Atlantic Council, le PDG de Pfizer s’est exprimé face à la divulgation de ce qu’il appelle de fausses informations à l’encontre de son vaccin. Ces informations seraient  diffusés par un petit groupe de personnes, des fausses informations, selon lui,  qui fortifient les incertitudes des récalcitrants au vaccin.

Pour le PDG de Pfizer, «ces personnes sont des criminels… Ce ne sont pas de mauvaises personnes. Ce sont des criminels parce qu’ils ont littéralement coûté des millions de vies. » Aux États-Unis, arrivé à un stade où une grande majorité d’adultes éligibles doivent passer aux injections de rappel du vaccin, sans oublier la campagne de vaccin anti-covid chez les enfants de 5 à 11 ans aux Etats-Unis depuis le 03 novembre, Bourla estime qu’il est grand temps de cesser de répandre autant de « fake news» qui ne feraient qu’accroître la peur du vaccin dans un contexte déjà précaire.

Une réalité prouvée selon lui par une enquête qui a été éditée par la Kaiser Family Foundation où l’on découvre qu’un peu plus de 78 % d’adultes de nationalité américaine croient passablement aux rumeurs qui circulent sur les vaccins et le Covid. Cette catégorie de personnes regroupe majoritairement les Républicains et les adultes qui n’ont pas encore reçu leur vaccin.

Pfizergate et questions d’ordre moral

Cette polémique sur le vaccin Pfizer/BioNTech s’est d’autant plus intensifiée après le « Pfizer Gate ».L’histoire débute le 2 novembre, après la publication d’un témoignage d’une ancienne salariée de Ventavia dans le British Medical Journal.

En effet, la revue médicale a révélé des fraudes dans le cadre des essais cliniques du vaccin Pfizer. Selon les données recueillies par le journaliste d’investigation Paul D Thacker, plusieurs individus auraient signalé des problèmes graves liés à la vaccination, mais ils n’auraient jamais été recontactés.

Dans la même foulée, les problématiques d’ordre moral préoccupent également les esprits des plus tourmentés, surtout si on se réfère à la cinquième vidéo de Project Veritas sur les vaccins.

Une lanceuse d’alerte employée par Pfizer a divulgué une chaîne de courriels envoyés par des cadres de l’entreprise sur l’utilisation de lignées de cellules fœtales provenant de cellules de fœtus (avortés) dans le développement du vaccin contre le COVID. Aux Etats-Unis ou le sujet de l’avortement fait l’objet de nombreux débats, cette réalité a beaucoup décrédibilisé le vaccin Pfizer.   .

Des effets secondaires recensés également par les instances de santé

Sur la base VigiAccess opérée par l’Uppsala Monitoring Centre, l’OMS a recensé des millions d’effets secondaires tous vaccins confondus, incluant le vaccin de Pfizer. Les chiffres de l’OMS présentent l’inconvénient de ne pas détailler par vaccins les effets secondaires. L’OMS a juste fait une synthèse chiffrée des différents types d’effets secondaires.

Certains cas alertent. Dans les pays nordiques, suite à l’apparition de signes d’inflammations du myocarde et du péricarde chez quelques individus âgés de moins de 30 ans après la vaccination au Moderna, le vaccin a été suspendu  par simple précaution. Même type de cas en France. Des cas similaires ont été relatés en Israël mais avec utilisation du Moderna et Pfizer.

Le dernier rapport de l’ANSM l’agence du médicament française au mois de juillet dernier, fait rapport de cas de myocardites et péricardites chez les jeunes patients.Ce n’est pas seulement le vaccin Moderna mais aussi le vaccin Pfizer qui est concerné.

Aux Etats-Unis , ou depuis le 03 novembre, les enfants de 5 à 11 ans sont éligibles pour recevoir le vaccin de Pfizer. En France, la Haute Autorité de Santé fustige Spikevax de Moderna et recommande Pfizer pour les moins de 30 ans.

Dernièrement, Taiwan a suspendu l’administration du vaccin Pfizer-BioNTech chez les adolescents de 12 à 17 ans suite à l’apparition de péricardite et de myocardite. Pfizer est le seul vaccin COVID-19 proposé aux adolescents à Taiwan. Le déploiement des premières doses pour les 12-17 ans a déjà débuté le 22 septembre.

A noter que dans nos colonnes nous avons aussi évoqué les nombreux témoignages de personnes victimes des effets secondaires des injections Pfizer.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Croissance: quand l’État s’efface, l'économie s'envole
Photo by Headway / Unsplash

Croissance: quand l’État s’efface, l'économie s'envole

Le vent tourne pour l'économie française. L’INSEE annonce une croissance de 0,5 % au troisième trimestre 2025, supérieure aux 0,3 % attendus. Ce rebond n’est pourtant pas dû à une politique publique visionnaire, mais bien au dynamisme spontané des acteurs privés, notamment à l’exportation. La croissance française surprend au troisième trimestre 2025 (+0,5%), dépassant les attentes. Portée par des exportations et une production dynamiques, cette accélération confirme notre thèse : "moins il y a


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Vaccins COVID : vague de procès en Europe, les Pays-Bas en première ligne
Photo by Mathurin NAPOLY / matnapo / Unsplash

Vaccins COVID : vague de procès en Europe, les Pays-Bas en première ligne

Dans un contexte où la pandémie de COVID-19 continue de susciter des débats passionnés sur la sécurité des vaccins ARNm, une affaire judiciaire aux Pays-Bas fait couler beaucoup d'encre. Depuis juillet 2023, sept citoyens néerlandais, se présentant comme victimes de dommages graves (physiques et mentaux) suite à leur vaccination, ont intenté une action civile devant le tribunal de district de Leeuwarden contre 17 entités et personnalités influentes. Parmi les accusés : Bill GATES (via sa fondat


Isabelle Hock

Isabelle Hock

Citoyens ! le train de la censure macroniste entre en gare !

Citoyens ! le train de la censure macroniste entre en gare !

La macronie ne rate jamais une occasion de se draper dans les grands principes pour mieux les piétiner. La dernière trouvaille sortie du chapeau de la technostructure, en marge du Forum de Paris sur la Paix ce 29 octobre 2025, s'intitule pompeusement : "Déclaration de Paris sur l’action multilatérale pour l’intégrité de l’information". Un titre qui fleure bon la démocratie, le pluralisme et la lutte contre les méchants désinformateurs. Pourtant, quiconque connaît le principe élémentaire de


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Permis européen : comment Bruxelles prépare le flicage des automobilistes

Permis européen : comment Bruxelles prépare le flicage des automobilistes

Sous prétexte de l'objectif “zéro mort sur les routes d’ici 2050”, le Parlement européen a adopté sa réforme du permis de conduire. Sous prétexte de sécurité routière, Bruxelles instaure un contrôle médical périodique et un permis numérique, un modèle de contrôle numérique permanent des conducteurs européens. Le 21 octobre 2025, l'Europe a déclaré la guerre aux automobilistes. Sous la bannière trompeuse du « zéro mort » pour 2050, Bruxelles déploie son arsenal réglementaire. La fin du permis de


Rédaction

Rédaction