Dans quelques jours, les citoyens inscrits sur les listes électorales éliront leurs députés au Parlement européen. A partir de 3% des suffrages obtenus, les listes de candidats sont remboursées de leurs frais de campagne. Cela dit, 3%, c’est beaucoup, et compte tenu de l’effet-loupe produit sur les candidats par la puissance de pénétration médiatique dans les esprits, on considère que 1%, c’est le palier à atteindre pour s’inscrire dans le paysage politique. A gauche, Nathalie Arthaud, de Lutte Ouvrière, ne dépasse pas ce chiffre ; à droite, Jean Lassalle, François Asselineau, Florian Philippot ; pourtant tous ces noms sont bien connus. A noter que ces chiffres sont ceux des élections européennes, qui depuis les premières en 1979 servent de défouloir à beaucoup de citoyens qui croient que l’échelon européen est moins important que l’échelon national – alors qu’au contraire, 90% des lois dans un pays sont d’initiative européenne. Dans une élection nationale, la présidentielle par exemple, c’est une autre affaire, il n’est pas rare que ces petits candidats chutent en-dessous du 1%.

 
       
    
     
   
       
       
      