Quand les impôts des Parisiens financent les caprices de luxe d'Hidalgo

Quand les impôts des Parisiens financent les caprices de luxe d'Hidalgo

Anne Hidalgo, la maire de Paris, n’a rendu publique ses notes de frais qu’après une bataille judiciaire menée par l’association Transparence Citoyenne. Entre 2020 et 2024, ce sont 84 000 euros de vêtements de luxe et 125 000 euros de voyages qui apparaissent dans les factures. Dior, Burberry, BHV…mais aussi des voyages au Tahiti, New York et Tokyo, le tout financé par les contribuables. La transparence n’a pas été un choix, mais une contrainte imposée par les citoyens.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, est connue pour sa réticence à jouer la carte de la transparence. Elle a longtemps refusé de révéler ses notes de frais. Mais sous la pression de l’association Transparence Citoyenne, elle a fini par céder et à révéler une partie de ses dépenses. Mediapart les a consultées et publiées et elles sont exorbitantes.

Les dépenses folles d’Hildago révélées

Depuis 2014, Anne Hidalgo a toujours refusé de révéler ses notes de frais. Grâce à la persévérance de l'association Transparence Citoyenne, la lumière a été faite sur les dépenses somptueuses d'Anne Hidalgo.

La maire de Paris était donc obligée de dévoiler une partie de ses dépenses. Mediapart les a publiées ce mardi et on peut dire qu’elles sont exorbitantes et déraisonnables.

Le rapport de Mediapart a révélé que la maire de Paris a dépensé plus de 210 000 euros en quatre ans, un montant astronomique qui soulève une question simple mais essentielle : à quoi bon toutes ces dépenses ? Des robes Dior, des manteaux Burberry, des voyages exotiques à Tokyo ou Tahiti. Ces achats de luxe, loin d'être des outils de représentation, ressemblent davantage à une utilisation abusive des deniers publics.

  • Vêtements de luxe : Plus de 84 000 euros de dépenses pour des marques prestigieuses comme Dior et Burberry.
  • Voyages coûteux : Près de 125 000 euros en déplacements, incluant des destinations lointaines et onéreuses comme New York ou la Polynésie, avec parfois des prolongations personnelles.
  • Facture salée : Un voyage à Tahiti, facturé 30 000 euros aux Parisiens pour une simple connexion téléphonique.

A noter qu'Anne Hidalgo a effectué plusieurs voyages à l’étranger au cours de ces derniers mois parce qu’elle vise le poste de Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

La mairie de Paris se défend et charge Rachida Dati

Sollicité par Mediapart, le cabinet d'Anne Hidalgo défend les fonctions de la maire de Paris . Face au scandale, il brandit le cas Rachida Dati et ses bijoux, et déclare:

"La maire de Paris n’utilise pas ses frais de représentation pour s’offrir des bijoux et tout est déclaré".

Comme si une mauvaise action en excusait une autre. Cette pratique infantilise les citoyens et nie toute possibilité de jugement moral cohérent.

L’association Transparence Citoyenne a même été immédiatement taxée d’être "financée par un milliardaire" et "proche de l’extrême droite". Classique. Faute de pouvoir répondre sur le fond – l’utilisation scandaleuse de l’argent public – on discrédite la source pour éviter le débat.

Le scandale de ces notes de frais n'est pas un cas isolé, mais le symptôme d'une maladie plus profonde : l'absence de comptes à rendre, l'impunité qui règne au sommet de l'État. Nos dirigeants doivent comprendre que l'argent public n'est pas un privilège, mais une responsabilité. Et quand ils l'oublient, c'est à nous, les citoyens, de le leur rappeler.