Quand la presse subventionnée agite des rumeurs sur la santé mentale de Trump

Quand la presse subventionnée agite des rumeurs sur la santé mentale de Trump


Partager cet article

Samedi, lors d’un rassemblement dans le Wisconsin, Donald Trump a attiré l’attention en commettant une erreur qui fait écho aux préoccupations croissantes concernant son état mental. L’ancien président a appelé Elon Musk, le célèbre PDG de SpaceX, « Leon », une confusion alimentée par la presse mainstream, posant la question sur ses capacités cognitives. Cette « bévue » intervient dans un contexte où la santé mentale des candidats à la présidentielle, est de nouveau scrutée de près.

Lors d’un rassemblement dans le Wisconsin, le candidat républicain Donald Trump s’est trompé en prononçant le nom d’Elon Musk. Il l’a appelé « Leon » alors qu’il était en train de le féliciter pour son projet de ramener sur terre les deux astronautes bloqués  de la Station spatiale internationale. Cette nouvelle bourde survient après que l’ancien biographe de Trump a remis en cause son acuité mentale.

Une nouvelle confusion de Trump

Timothy O’Brien, l’ancien biographe de Donald Trump qui a écrit « TrumpNation : l’art d’être Donald » a récemment évoqué au Guardian le problème d’acuité mentale de l’ancien président. Il a parlé de discours incohérents de l’ancien président. Selon O’Brien, Trump « est parfaitement conscient que les gens ont remarqué qu’il a encore moins de sens qu’avant ». Il a même qualifié l’ancien président de « quelqu’un qui est troublé et très désespéré ».

Samedi dernier, lors de son discours, Donald Trump a fait référence à Elon Musk tout en louant ses efforts pour ramener deux astronautes coincés dans la Station spatiale internationale. Mais au lieu de mentionner Musk correctement, il l’a appelé « Leon ». Trump a déclaré « Boeing a traversé une période difficile, alors ils vont faire des économies. Leon va envoyer une fusée ».

Cette confusion a retenu l’attention du biographe, elle a pris de l’ampleur dans un contexte où l’ancien président a été critiqué pour ses discours parfois décousus et ses lapsus fréquents. Timothy O’Brien, a déclaré que l’ancien président était « hyper-conscient » des électeurs qui surveillent ses erreurs, d’autant plus que les doutes sur son agilité mentale se multiplient. Cette sensibilité explique, selon O’Brien, les justifications compliquées que Trump donne souvent pour expliquer ses lapsus.

Des explications alambiquées selon O’Brien

Donald Trump a essayé de répondre aux critiques concernant ses erreurs.Mais pour O’Brien, l’ancien président a offert des explications alambiquées. Trump aurait par exemple mélangé à maintes reprises les prénoms « Obama » et « Biden » lors de ses discours de campagnes. Il a déclaré que c’était délibéré. Pourtant, selon lui, les erreurs de Trump rappellent celles commises par Biden, surtout lors du débat télévisé. Le président sortant a même décidé de renoncer à la course à la présidence après cette performance désastreuse.

Après l’annonce de cette décision historique, Trump a essayé de tirer parti de toutes les erreurs commises par Biden. Mais selon O’Brien, l’agilité mentale de l’ancien président doit aussi faire l’objet d’une étude minutieuse. Notons que Donald Trump va participer à un débat télévisé mardi et cette fois, il fera face au vice-président Kamala Harris, le remplaçant de Joe Biden pour la course à la présidence.

À l’approche des élections de 2024, pour l’Etat profond américain, la question de l’acuité mentale de Trump devient un sujet de préoccupation. Une confusion qui renforcerait les interrogations sur sa capacité à assumer de nouveau la présidence.Pour mémoire, le 4 février 2024, en confondant le nom de Biden et d’Obaman  sur X Johnny Palmadessa, consultant du Parti démocrate, l’a accusé d’être atteint de démence et l’a convié à se retirer de la campagne électorale.

Donald Trump a donné une explication à toutes ces accusations. Il aurait délibérément interverti les noms d’Obama avec Biden.

« Chaque fois que j’utilise sarcastiquement le nom d’Obama pour Biden, c’est pour souligner que d’autres pourraient avoir une très grande influence sur la direction de notre pays ».

Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
L'UE meurt plus vite avec l'Ukraine qu'avec le Frexit, par Thibault de Varenne

L'UE meurt plus vite avec l'Ukraine qu'avec le Frexit, par Thibault de Varenne

Ce 16 décembre 2025 restera sans doute gravé dans les annales de l'histoire européenne non pas comme le jour où l'Union a sauvé l'Ukraine, mais comme le moment précis où elle a décidé de sacrifier ce qui lui restait de principes fondateurs — la liberté d'expression, la sécurité juridique, et la souveraineté nationale — sur l'autel d'une guerre qu'elle ne peut plus gagner, mais qu'elle s'interdit de perdre. La machine bruxelloise, cette formidable créatrice de normes devenue une machine à broyer


Rédaction

Rédaction

Bart De Wever, agent de Poutine ou seul adulte dans la pièce? par Veerle Daens

Bart De Wever, agent de Poutine ou seul adulte dans la pièce? par Veerle Daens

Le Premier Ministre belge, Bart de Wever, a déclaré lors d'une conférence universitaire, que non seulement la Russie ne perdrait pas la guerre, mais qu'il n'était pas souhaitable qu'elle la perde. Une vraie provocation vis-à-vis de l'OTAN. Sarcasme. Réalité. Et pas un seul kopeck de subvention. Ah, Bruxelles! Ses gaufres, son Manneken Pis, et ses bureaucrates non élus qui jouent au Monopoly avec votre compte en banque. C'est la saison des fêtes, et comme cadeau, la Commission Européenne a déci


CDS

CDS

En marche vers 9 milliards d'impôts supplémentaires cette semaine...

En marche vers 9 milliards d'impôts supplémentaires cette semaine...

Ce 16 décembre 2025, alors que le Sénat vient de rendre sa copie budgétaire, une vérité crue émerge du brouillard législatif : le gouvernement va devoir extorquer 9 milliards d'euros supplémentaires aux contribuables français (vous !) avant la Saint-Sylvestre. Pourquoi? Comment? Voici l'autopsie d'un mensonge d'État et d'une faillite annoncée. Tout commence, comme souvent, par une soumission. Vous vous demandiez si l'engagement d'un déficit à 5 % pour 2026 était réel? Il est bien pire que ce


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Pourquoi nous fonçons droit vers un contrôle des changes en 2026

Pourquoi nous fonçons droit vers un contrôle des changes en 2026

Et si, comme le dit désormais tout haut le FMI, le maillon faible du système financier était devenu… le marché des changes ? Vous savez, ce discret marché mondial où s’échangent pourtant chaque jour près de 10 000 Mds $ de devises et de produits dérivés sur devises, à l’instar du barbare swap cambiste, cet instrument qui permet notamment aux multinationales, ou aux plus petits exportateurs, de gérer le risque que la volatilité des changes fait courir à leur trésorerie placée en diverses monnaie


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT