Pourquoi ce silence sur la performance des universités françaises dans le classement de Shanghai?

Dans la médiocrité générale qui caractérise actuellement la vie publique française, il y aurait eu une occasion de se réjouir: le bon résultat des universités françaises, en 2024, dans le classement de Shanghai. Les trois premières françaises gagnent des places. Quatre universités françaises sont désormais solidement installées dans les cent premières. La France en classe huit dans les 200 premières et 25 dans les 1000. Ce sont des performances plus qu’honorables pour un pays dont ses dirigeants ne cessent de nous dire, avec complaisance, qu’il est trop petit pour la compétition internationale. Je vais m’arrêter sur les performances des quatre meilleures françaises: Paris-Saclay, Paris Sciences & Lettres, Sorbonne Université et Paris-Cité. Quand on regarde de plus près leur histoire et leurs performances, on comprend pourquoi nos médias sont bien silencieux: les beaux résultats de ces universités, dont le périmètre est récent, contredisent tous les dogmes de notre classe politique et de notre haute fonction publique.
