Pour remplacer le gaz russe, Macron fait de l’huile

La rentrée prend forme et, à petits pas, comme prévu d’ailleurs, les difficultés s’amoncellent pour un Emmanuel Macron beaucoup plus affaibli que le cartel de la presse subventionnée ne le laisse croire. Deux sujets, nous en avons déjà parlé, minent la saison qui arrive. Le premier concerne la sobriété énergétique, rendue indispensable par la tenue des objectifs « écologiques » fixés par l’Accord de Paris. Le prix politique à payer pour les atteindre paraît tellement élevé que le Président fidèle, à son habitude, louvoie. Dans le domaine de l’immigration, rendu urgent par la crise de Lampedusa dont nous parlions hier, la situation n’est pas meilleure. La solution que Darmanin était supposé trouver pour faire passer une loi sans 49-3 paraît de plus en plus lointaine.
