Depuis plusieurs décennies, les gouvernements qui veulent minimiser ou dissimuler leur impopularité ont-ils trouvé mieux que l’invention d’un complot d’extrême droite qui menacerait la démocratie ? Non bien entendu, et c’est à la forgerie de ce complot létal que l’équipe Macron s’emploie à l’approche de ce qui s’annonce comme une protestation massive contre la réforme des retraites. Les semaines qui viennent devraient donner lieu à l’exploitation de ce mythe si commode d’une menace exercée par un ennemi de l’intérieur, qui justifierait une union transpartisane. La ficelle est connue, sa réussite semble très hypothétique.

 
       
    
     
   
       
         
       
       
      