Poseidon : le drone russe qui fait trembler l’OTAN

Poseidon : le drone russe qui fait trembler l’OTAN


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La Russie vient de tester Poseidon, un drone sous-marin à capacité nucléaire "capable d’effacer les côtes occidentales". L’OTAN, dépassée, reste muette.

En termes de dissuasion, c’est du lourd ! Vladimir Poutine vient d’annoncer que le test du drone nucléaire de 100 tonnes, baptisé Poseidon, a été un véritable succès. Alors que l’OTAN multiplie les plans de guerre et les discours, la Russie démontre avec Poseidon, son avancée technologique. Ce drone sous-marin nucléaire signe la fin des illusions occidentales et le basculement du monde vers une dissuasion multipolaire.

Poutine sort l’artillerie lourde

Alors que l’OTAN multiplie les plans pour provoquer un changement de régime en Russie, Vladimir Poutine a fait une démonstration de force. Le président russe vient d’affirmer le succès du test de « Poseidon », le drone submersible à propulsion nucléaire pesant 100 tonnes et doté d’une longueur de plus de 20 mètres.

Ce véhicule sous-marin automatique est d’une puissance remarquable et il est capable de raser des côtes entières.  

« Il n’existe aucune méthode pour l’intercepter »

, a précisé Vladimir Poutine.

« Et il est peu probable que quoi que ce soit de comparable voie le jour avant longtemps »,

a-t-il ajouté.  

Selon le président russe, la capacité destructive de Poseidon est largement supérieure à celle de son grand missile balistique intercontinental, Sarmat. Notons qu’au cours de ces 12 derniers mois, Moscou a dévoilé une liste de nouvelles armes aussi puissantes les unes que les autres et qui n’ont aucune équivalente en Occident. Hormis le Sarmat, il y a l’arme hypersonique d’escalade tactique Oreshnik et le missile de croisière nucléaire à portée illimitée Burevestnik.

La tragédie de l'Ukraine et le vrai jeu de pouvoir

L'Occident s’obstine à se raconter l'histoire d'une guerre en Ukraine où l'OTAN est en position de force. Les dirigeants européens continuent de s'accrocher à la fiction d'une Russie qui perd, d'une Ukraine qui peut gagner, et de sanctions qui "fonctionnent". Cette post-vérité est coûteuse pour l'Europe, sacrifiée sur l'autel de l'hégémonie américaine.

Mais le jeu n’a jamais été l'Ukraine. Il s'agissait du fantasme de la suprématie stratégique, de l'illusion que l'OTAN pouvait encercler la Russie, violer les promesses d’après-guerre froide, et imposer un ordre mondial unipolaire sans conséquence. La Russie ne répond plus par des notes diplomatiques. Elle répond par des démonstrations de force qui rendent l'escalade occidentale impossible sans un risque existentiel immédiat.

Chaque nouveau test d’armes russe rend l'illusion occidentale plus fragile. Les États-Unis, empêtrés dans leurs dettes et leurs guerres par procuration, accusent un retard technologique.

Chaque test russe fait voler en éclats les illusions occidentales : la supériorité militaire n’est plus à Washington, elle se déplace vers un axe russo-chinois désormais capable d’imposer la paix… ou la destruction.


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