Omicron : Contamination en hausse, mais durée de passage en soins intensifs en baisse, reconnaît Veran

Omicron : Contamination en hausse, mais durée de passage en soins intensifs en baisse, reconnaît Veran


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Selon Olivier Véran, ministre de la Santé, les données obtenues jusqu’à ce jour portent à croire que le variant Omicron serait moins agressif, ce qui écourte généralement le temps d’hospitalisation des patients atteints. Dans un contexte où le variant Omicron se répand à grande échelle dans l’ensemble du pays, et que les contaminations sont de plus en plus importantes, Veran reconnait-il implicitement que le nouveau variant Omicron sème inutilement l’inquiétude auprès des comités sanitaires et scientifiques ?

Une contagiosité bien plus élevée, mais un variant moins sévère

Dans son bulletin hebdomadaire du 6 janvier 2022, Santé publique France a reconnu la moindre sévérité du variant Omicron comparé aux autres variants en déclarant « les investigations réalisées en France sur les premiers cas détectés d’infection par Omicron, ainsi que les premières données de surveillance suggèrent une moindre sévérité de l’infection par ce variant, en cohérence avec les données internationales ».

Aux Etats-Unis, récemment, le Dr Anthony Fauci avait déjà déclaré  concernant le variant Omicron,
« Les hospitalisations ont augmenté de 11 % et les décès ont diminué », et d’ajouter que : “Tout porte à croire que l’Omicron est moins grave que le Delta”.

De son côté, le ministre de la Santé affirme au cours d’une audition qu’Omicron provoquerait « moins de détresse respiratoire, donc il envoie moins les patients en réanimation ». En effet, bien que les nombres de cas enregistrés aient explosé depuis la découverte de ce nouveau variant du Covid-19 dans l’Hexagone, il s’avère que ce dernier n’est pas aussi dangereux que ce que le gouvernement avait originellement donné à penser.

L’orchestration de la peur continue malgré tout

Dans la période du 1er au 4 janvier 2022, l’AP-HP a pris le soin de comptabiliser le nombre de patients hospitalisés dans les services pour Covid-19, tout en tenant compte des deux variants qui sont Omicron et Delta.

Avec un total de 3 112 patients, l’AP-HP souligne dans un communiqué une « nette augmentation de la proportion de patients infectés par le variant Omicron en hospitalisation conventionnelle et jusqu’à début janvier une stabilité de la proportion de patients infectés par Omicron, qui restent très minoritaires en soins critiques ».

Ainsi, pour Omicron, on enregistre 19% de patients en soins critiques contre 54% en soins conventionnels. A contrario, on constate qu’un individu infecté par le variant Delta a plus de risque de passer par les soins critiques.

Alors que l’OMS a qualifié le variant Omicron de préoccupant, la virulence de la nouvelle souche de coronavirus n’est pas encore prouvée. Le professeur Anne-Claude Crémieux de l’hôpital Saint-Louis avait déjà constaté que le nouveau variant Omicron montrait une certaine résistance aux vaccins contre le Covid-19.

Le variant Omicron B.1.1.529 est actuellement présent dans plusieurs pays du monde. Il continue à faire l’objet d’une propagande intense des gouvernements, qui constatent que la peur du variant Delta commence à s’épuiser et qu’un nouveau variant comme Omicron , (ou les  variants sous surveillance comme IHU, Deltacron) devrait pouvoir continuer à justifier le passage à la vaccination obligatoire.


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