Mortalité infantile : France Bleu couvre la retraite du covidisme, par Modeste Schwartz

Mortalité infantile : France Bleu couvre la retraite du covidisme, par Modeste Schwartz

Dans la famille « démolition contrôlée du récit covidiste », je demande France Bleu et la question de la mortalité infantile. Relayant un rapport de l’INSEE, ce média public réussit à tourner autour de l’éléphant vautré au milieu de la maternité – à savoir l’explosion des chiffres de la mortalité infantile à partir de 2021, date coïncidant… avec le début d’une pratique pseudo-médicale jamais mentionnée, pas même une seule fois, dans l’article du site de France Bleu.


L’article épuise, en revanche, pratiquement tout l’arsenal du détournement d’attention, à savoir :

  • Prendre suffisamment de recul temporel pour que le dénivelé 2020/2021 ne saute pas trop aux yeux : on va étudier la tendance sur 20 ans, alors même que d’autres mutations démographiques (et ethnico-démographiques) de la population française rendent, sur un intervalle aussi long, toute comparaison boiteuse.
  • Soulever toutes les autres hypothèses possibles (hors injections, s’entend), même au risque de malmener d’autres tabous : les femmes qui accouchent aujourd’hui ont tendance à être moins riches… et moins blanches que celles qui accouchaient dans la France de Chirac. Et, tant qu’à faire du lèse-multiculti, autant se permettre aussi le lèse-féminisme : ces jeunes mères de 2023 ont aussi tendance à accoucher plus vieilles de leur premier (et bien souvent : unique) enfant.

La mortalité infantile, ce n’est pas non plus ce que vous pensez

France Bleu emboite donc le pas au Figaro, qui nous expliquait récemment que l’effondrement (curieusement : aux mêmes dates) de la natalité, « ce n’est pas ce que nous pensons » (mais en s’abstenant soigneusement, bien entendu, de nous rappeler… à quoi nous pensions).

Le risque de cet exercice de plus en plus fréquent, c’est bien sûr d’ébranler en nous la certitude antifasciste élémentaire selon laquelle il n’est pas possible de confondre philanthropie et corruption.

Car, à force d’observer ce genre de manœuvres de la part d’une galaxie médiatique massivement subventionnée par un petit groupe oligarchique (auquel Bill Gates sert de figure de proue) qui n’a jamais caché ses ambitions néo-malthusiennes de réduction de la population mondiale, sachant que lesdites manœuvres visent clairement à couvrir les arrières de campagnes d’injection portant elles aussi la marque philanthropique dudit Bill Gates… on pourrait finir par se poser des questions incorrectes.

Questions que Pain et Reichstadt, trop occupés à se défendre d’accusations de corruption, n’auront pas forcément le temps de fact-checker.