Mario Draghi donne le signal de la vaccination obligatoire européenne

Si on les laisse faire, les dirigeants européens vont se livrer à une surenchère pour savoir quel est celui qui rendra le premier la vaccination universellement obligatoire. Emmanuel Macron avait pris de l'avance au mois de juillet; à présent, c'est Mario Draghi qui fait tester par son Ministre de la Santé la vaccination universellement obligatoire. Et les candidats à la succession d'Angela Merkel s'y mettent aussi, tout en avançant en crabe pour ne pas froisser une partie de l'électorat. En fait, si l'on y prend garde, la caisse de résonnance de l'Union Européenne pourrait devenir une redoutable machine à entraîner les peuples les uns après les autres vers la vaccination généralisée. C'est le syndrome de la grenouille. Il s'agit de créer de l'irréversible avant que les peuples ne comprennent qu'on les entraîne là où ils ne veulent pas aller.

Mario Draghi est à la fois le prototype du technocrate mondialiste et un redoutable animal de pouvoir. Il se garde bien d’apparaître directement. Mais il fait avancer la cause de la « vaccination obligatoire ». Il envoie devant les journalistes le Ministre de la Santé, Roberto Speranza (photo ci-dessus), dans le cadre de la réunion des Ministres de la Santé du G20.
« Les pays les plus riches et les plus forts s’engagent à construire une campagne de vaccination étendue à toutes les nations », a déclaré le ministre au Corriere della Sera. Selon lui, la sortie de la pandémie est impossible avant 2023, tant elle dépend « de notre capacité à vacciner tous les pays du monde ».
Roberto Speranza a surtout ajouté que le gouvernement étudierait la possibilité de rendre le vaccin obligatoire « dans les prochaines semaines », sans attendre l’approbation définitive des vaccins par l’Agence européenne des médicaments (EMA), car les vaccins sont déjà sûrs, selon le ministre italien. L’Italie a déjà rendu la vaccination obligatoire pour les métiers de la santé.
Jouant de la peur et de la menace, M. Speranza explique: « Le virus existe toujours, il est fort et se propage. Soit nous renforçons à nouveau la campagne de vaccination, soit nous sommes obligés d’imaginer qu’à un moment donné, nous devrons recourir aux mesures du passé ».
Les dirigeants européens unis contre leurs peuples et contre la vérité sur les vaccins
Emmanuel Macron avait pris de l’avance, à la mi-juillet, pour enfermer la population française dans le nudge d’une obligation vaccinale toujours plus étendue. Mario Draghi vient de prendre une option pour franchir la ligne d’arrivée le premier. Et comme l’on connaît l’enchaînement des décisions au sein de l’Union Européenne, la surenchère mimétique l’emportera. Les candidats à la succession d’Angela Merkel sont prudents dans la manière de formuler les choses car les Allemands sont, selon un sondage, les Européens qui ont le sentiment d’être le plus « enfermés »; mais la vérité est qu’à part l’AfD et Die Basis, le parti qui s’est fondé pour lutter contre la politique enfermiste, toutes les forces politiques font avancer la cause de la vaccination obligatoire. Die Linke s’engage à protéger les médecins – payés royalement pour vacciner – de toute pression sociale pour les dissuader de vacciner; Olaf Scholz, candidat social-démocrate, déclare certes avoir eu le sentiment d’être un « cobaye » en se faisant vacciner tôt mais voudrait désormais que tout le monde le suive. Et Armin Laschet, candidat de la CDU, annonce souhaiter que les employeurs disposent des données de vaccination de leurs employés pour parer à tout danger de nouvelle épidémie. autant dire qu’une fois l’élection passée, sur les Allemands aussi la nasse se refermera.
En fait, les dirigeants européens sentent bien que la résistance des peuples va croissante au fur et à mesure que le nombre anormalement élevé de morts et de séquelles graves suivant les vaccins est connu. Mais à Paris, à Rome, à Berlin, on ne veut plus, on ne peut plus faire machine arrière. Même quand l’Inde ou le Japon annoncent inclure l’ivermectine dans la panoplie des moyens de soigner le COVID.
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