Marine Le Pen, dédiabolisée jusqu’au fond de l’état de droit

Tiens ! voilà une histoire bien française, dont la conclusion provisoire est donnée par le Conseil Constitutionnel : les juges correctionnels de première instance à Paris peuvent-ils empêcher la favorite de la prochaine élection présidentielle de déposer sa candidature au scrutin à cause d’une histoire d’attachés au Parlement européen qui n’auraient pas travaillé au bon endroit entre 2009 et 2017 ? Dans cette série digne de Netflix, la réponse finale n’est pas encore connue. Reste une certitude : entre les leçons que chacun donne (Marine comprise), et la réalité des faits, il risque d’y avoir quelques fâcheries qui illustrent parfaitement l’ampleur du cancer qui ronge notre démocratie.
