Macron rase gratis mais les coiffeurs de Bercy veulent leur dû

Macron rase gratis mais les coiffeurs de Bercy veulent leur dû

Macron tente de se refaire une virginité auprès de l’opinion par des opérations de communication sur le terrain. Et comme la méthode ne fonctionne pas comme il l’espérait, il sort le chéquier et achète le calme. Hier, il a ainsi annoncé d’importantes revalorisations salariales pour les enseignants sans véritable augmentation de charge de travail.  Voilà qui s’appelle céder à la pression. Mais une France déclinante a-t-elle encore les moyens de s’offrir ce luxe « d’acheter les voix » ? La question est ouverte. Dans tous les cas, l’ère de l’argent facile touche à sa fin, et la France aborde la remontée des taux avec un dangereux déséquilibre de ses finances publiques. Cela durera le temps que cela durera…

Les assignats avaient ruiné l’Etat