Macron et McKinsey : comment le Big Five a façonné la réponse française au COVID-19

Macron et McKinsey : comment le Big Five a façonné la réponse française au COVID-19


Partager cet article

Dans le cadre de notre série consacrée aux manipulations sur Internet « industrialisées » grâce au modèle Big Five, nous abordons aujourd’hui le cas Macron (nous avons traité le sujet des patriotes la semaine dernière). Comment Macron a-t-il utilisé, avec l’aide probable et les conseils de Mc Kinsey, la psychologie sociale pour susciter l’adhésion de la population à des mesures liberticides sans efficacité (on se souvient ici de la pantomime du masque) et sans fondement (dès sa mise en marché, les autorités savaient que le vaccin ne protégeait ni de la transmission ni de la contamination) ?

Nous continuons aujourd’hui notre enquête sur le modèle Big Five, qui a permis d’industrialiser les manipulations sur Internet, comme l’a montré l’affaire Cambridge Analytica que nous évoquions la semaine dernière (voir la vidéo ci-dessous). Aujourd’hui, nous nous centrons sur Emmanuel Macron et sur les électeurs macronistes, qui procèdent du « en même temps ». La force d’Emmanuel Macron est d’avoir « soudé » une aile conservatrice orpheline de François Fillon, et une aile progressiste social-démocrate orpheline d’un candidat socialiste sérieux à l’élection.

Cette étrange attelage présente des caractéristiques communes que nous détaillons dans la vidéo. Sur ces caractéristiques, Emmanuel Macron a bâti, probablement aidé par Mc Kinsey, une rhétorique et un mode de gestion pour le COVID qui ont permis de fédérer toute une opinion autour de lui, convaincue que le Président lui sauvait la vie. Nous démontons ici les techniques mobilisées pour parvenir à ce résultat, depuis « l’auto-attestation » jusqu’au passe sanitaire.

Ne manquez pas notre émission chaque dimanche.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Gérontocratie triomphante: l'art de tondre une jeunesse consentante, par Veerle Daens

Gérontocratie triomphante: l'art de tondre une jeunesse consentante, par Veerle Daens

Chapeau bas. Il faut savoir reconnaître le génie politique, même lorsqu’il se manifeste sous sa forme la plus cynique et prédatrice. L’Assemblée Nationale vient de nous offrir une leçon magistrale sur la survie en milieu étatique : pour maintenir le système à flot, il faut identifier les victimes les plus dociles et les pressurer sans merci. Et dans la France d'aujourd'hui, cette victime est toute désignée : une jeunesse avachie (pour paraphraser Eric Verhaeghe !), anesthésiée et délicieusement


CDS

CDS

Attractivité de la France ou destruction de nos PME?

Attractivité de la France ou destruction de nos PME?

Selon les Echos, Bercy monte à l'assaut des nouvelles taxes votées par l'Assemblée Nationale sur les multinationales et les grandes entreprises. On retrouve ici la doctrine traditionnelle du "jardin à la française" telle qu'elle est déployée par la caste des hauts fonctionnaires : de la concurrence oui, mais entre quelques "gros", et surtout pas avec des PME. Le couperet est tombé : 40 milliards d'euros. C'est le chiffre, jugé irréaliste par beaucoup, que le gouvernement cherche à économise


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Chômage à 7,7%: le combat perdu de Macron

Chômage à 7,7%: le combat perdu de Macron

Le taux de chômage grimpe à 7,7 % au troisième trimestre 2025. Loin du plein-emploi promis, le marché du travail français souffre de ses rigidités structurelles et d'un fardeau fiscal étouffant. Le mirage réformiste d'Emmanuel Macron se dissipe. Les chiffres de l’INSEE pour le troisième trimestre 2025 tombent comme un couperet : le chômage s’établit à 7,7 %, son plus haut niveau depuis quatre ans. L’objectif de plein-emploi à 5 % fixé par Emmanuel Macron pour 2027 s’éloigne irrémédiablement. C


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Précarité des familles: l’État crée la crise… puis prétend la réparer

Précarité des familles: l’État crée la crise… puis prétend la réparer

Le constat de l'Insee est accablant : les privations matérielles des enfants augmentent. La réponse étatique, elle, reste un échec. Le fardeau fiscal et réglementaire pèse sur les familles, étouffant leur pouvoir d'achat et leur autonomie. Les chiffres publiés par l’Insee jeudi 13 novembre dessinent un paysage social inquiétant. En 2024, 11,2 % des mineurs n’ont pas pu partir en vacances et près d’un million d’enfants cumulent au moins trois privations matérielles. Le réflexe immédiat sera d’ex


Rédaction

Rédaction