L’écrivain salvadorien Miguel Angel Chinchilla vient de publier un roman, ou plutôt une courte somme documentaire, intitulé Recogiendo cadáveres (« Je passe mon temps à ramasser des cadavres). Ce sont les mots de Monseigneur Oscar Romero, commentant son travail quotidien de médiateur peu écouté, avant son assassinat le 24 mars 1980. Dans la guerre civile qui a suivi, comme si quelqu’un avait actionné un détonateur, des dizaines de milliers (ou plus) de paysans ont été tués et/ou ont disparu, ainsi que des juges, des journalistes, des étudiants, des religieux et des « victimes collatérales ». Retour sur une figure de l’Eglise mal connue en Europe.
L’original de cet article a été publié sur plumeenclume.com. Les points de vue ici défendus n’engagent pas la rédaction du Courrier des Stratèges.
 
    
     
   
       
       
      