Nasrallah : « Israël sera vaincu à Gaza, avec l’aide du Hezbollah ! »

Nasrallah : « Israël sera vaincu à Gaza, avec l’aide du Hezbollah ! »
Odessa – Statue du duc de Richelieu (1766-1822),, à qui le Tsar Alexandre Ier confia la charge de gouverneur de la « Nouvelle Russie » de 1804 à 1814

GUERRE D’UKRAINE JOUR 609/GUERRE DE GAZA JOUR 27 – On attendait anxieusement le discours du chef du Hezbollah Nasrallah ce vendredi 3 novembre, presque un mois après le soulèvement de la Résistance Palestinienne et sa razzia sur les territoires israéliens à proximité de la bande de Gaza. En fait, le chef politique libanais a levé le voile sur la stratégie des nations de la région décidée à faire échouer Israël à Gaza : une escalade imperceptible, destinée à soulager pour les Palestiniens le front de Gaza. L’Iran, la Syrie, le Liban, misent sur un enlisement et un affaiblissement israélien. La possibilité d’une entrée de l’Iran dans le conflit n’est pas exclue mais elle serait une réponse à une attaque américaine. En réalité, les Occidentaux n’ont pas encore tiré les leçons de la guerre d’Ukraine. La Russie s’est gardée de jeter toutes ses forces dans la bataille. Elle a préféré user progressivement l’adversaire. Cependant les décideurs et chefs militaires occidentaux semblent loin de faire cette analyse de la guerre d’Ukraine ; encore moins d’établir un rapport avec la stratégie des adversaires de l’OTAN et d’Israël au Proche-Orient. Le fait que le Général Zaloujni (qui sert sans doute de prête-nom car il a été grièvement blessé au printemps) officiellement encore commandant en chef de l’armée ukrainienne, concède l’échec de la contre-offensive et même juge, à mots à  peine couverts, la perte de la guerre comme inéluctable est une potion amère pour l’opinion dirigeante aux USA et dans l’Union Européenne. A Washington et à Bruxelles, on est encore loin d’accepter le fait que les Russes ont pris l’initiative dans le conflit, comme en témoigne leur avancée à Avdeïevka.