L’armée US se wokise : « Iel, oui, iel ! », par Modeste Schwartz

Les lecteurs familiers de la filmographie de Stanley Kubrick pourraient concevoir des doutes si on leur expliquait que le huis-clos sadomasochiste du sergent recruteur Hartman et de ses recrues/ victimes de Full Metal Jacket constitue l’illustration la plus typique d’un mode de vie traditionnel et patriarcal. Mais le wokisme, lui, ne doute de rien.

Par conséquent, il serait donc impossible à Stanley Kubrick de tourner aujourd’hui les scènes iconiques de Full Metal Jacket auxquelles il est ici fait allusion : entre-temps, une nouvelle réglementation – qui pourrait prochainement être adoptée – risque d’interdire aux fameux marines l’emploi du terme « Sir », dont l’usage inconsidéré les expose au risque d’offenser tel ou tel de leurs supérieurs « en lui assignant un genre qui n’est pas le sien ».
« Il n’y a pas d’autres dieux que LGBT, et Davos est son prophète collectif »
Cette récente manifestation du wokisme a, comme le wokisme en général, surtout l’intérêt de permettre de réamorcer à vide la pompe du pseudo-débat démocratique occidental, sinistré du fait du naufrage des identités de classe et de nation. Dans la réalité (et notamment dans la réalité de l’Ukraine orientale), on se rend compte que le fonctionnement des troupes d’élite occidentales n’est pas vraiment devenu plus Charlie qu’à l’époque de Kubrick.
Tout au plus les nouvelles recrues, généralement issues du « Sud global », devront-elles, à terme, prononcer telle ou telle profession de foi LGBT, sans en comprendre le moindre mot, exactement comme tel ou tel mercenaire de l’Empire ottoman pouvait être amené, à des fins de promotion, à devoir prononcer la Shahada des Musulmans, dans une langue arabe qu’il ne comprenait pas. Une religion, une force de frappe : c’est ainsi que les empires survivent aux États-nations.
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