En 2003, les armateurs français (au nombre de 57 aujourd’hui) ont bénéficié d’une mesure fiscale leur permettant d’assurer leur compétitivité par rapport à leurs concurrents défiscalisés (Panama, dont le sarmateurs grecs raffolent) ou subventionnés (les Chinois, en particulier). Ils ont eu le droit de choisir entre une taxation sur les bénéfices et une taxation au tonnage des bateaux. Au fil du temps, cette invention bien française (la bonne doctrine de l’incitation fiscale et ses effets pervers !) a produit les résultats habituels : elle a renforcé le capitalisme de connivence et donné lieu aux pires arrangements. De façon incohérente, le Rassemblement National en propose la suppression aujourd’hui.

 
    
     
       
       
       
      