La Chine identifie une nouvelle souche mutée de Mpox

La Chine a identifié pour la première fois une souche mutée du clade 1b de mpox, alors que cette maladie, déjà déclarée urgence sanitaire mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), continue de se propager à travers le globe. Selon le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, la source de cette « épidémie de groupage » serait un étranger ayant vécu en République démocratique du Congo (RDC). Ce dernier aurait contaminé quatre personnes ayant été en contact étroit avec lui, bien que les autorités n’aient pas précisé l’emplacement exact de l’épidémie.

Déclarée urgence sanitaire mondiale par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’épidémie de Mpox continue de se propager. La Chine vient de détecter son premier cas d’infection à la nouvelle souche mutée du virus. En parallèle, une augmentation des cas de métapneumovirus humain (HMPV) dans le nord de la Chine a suscité l’inquiétude. Toutefois, l’OMS a affirmé, mardi, qu’il n’y avait pas lieu de s’alarmer.
Une nouvelle souche détectée en Chine
Les autorités des provinces du Zhejiang, du Guangdong, de Pékin et de Tianjin ont pris des mesures en vue de contenir la propagation. Elles ont effet lancé une initiative épidémiologique conjointe en vue d’accélérer le diagnostic et le traitement des personnes infectées.
La nouvelle souche détectée en Chine semble provoquer des symptômes « relativement légers », principalement des éruptions cutanées et des symptômes de type herpès. Les autorités ont également précisé qu’aucune contamination n’a été détectée parmi les contacts généraux.
Les provinces du Zhejiang, du Guangdong, ainsi que les villes de Pékin et Tianjin, ont lancé une initiative conjointe pour diagnostiquer et traiter les personnes infectées tout en contenant la propagation. Les patients infectés et ceux à risque sont placés sous observation médicale stricte, et les mesures de contrôle semblent pour le moment efficaces.
Le Mpox, une urgence sanitaire mondiale
Le mpox, également connu sous le nom de variole du singe, se transmet par contact étroit avec des personnes infectées. Les symptômes incluent des lésions cutanées remplies de pus, accompagnées de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et gonflement des ganglions lymphatiques. Ces symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et, bien que la maladie soit souvent bénigne, elle peut s’avérer fatale dans de rares cas.
Pour rappel, l’OMS a déclaré en août 2024 que le Mpox constituait une urgence mondiale de santé publique. Le virus s’est propagé dans différents pays africains incluant le Rwanda, le Kenya, l’Ouganda et le Burundi l’année dernière. Les enfants et les adolescents étaient les principales victimes.
Des cas d’infection au Mpox ont été ensuite signalés en Europe, en Amérique du Nord et aux Etats-Unis. Mais selon le CDC américain, les risques d’infection restent « très faibles ». Notons que la variole du singe se transmet par contact étroit avec une personne infectée. Santé Publique France dans son point de situation du 19 juillet 2022 rappelle que « en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ».
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