En deux semaines, Michel Barnier est passé à côté d’un destin

Le Premier ministre est à la peine. Il a dû remettre en place Antoine Armand et ça grogne chez Renaissance. Il essaie de concilier la carpe Retailleau et le lapin Migaud. Mais son problème est plus profond. Nommé Premier ministre, Michel Barnier avait une chose à ne pas faire: consulter les partis; et une autre à faire: présenter à Emmanuel Macron un gouvernement qui fût le sien. A prendre ou à laisser. Il aurait aujourd’hui les mains libres pour plusieurs mois. Il serait maître du jeu, avec éventuellement une présidentielle en perspective.
