En attendant Sarajevo, par Jean Sigalla

En attendant Sarajevo, par Jean Sigalla

Après la mort de Staline, ses successeurs reconnurent qu’il était nécessaire d’adapter la doctrine marxiste–léniniste pour tenir compte de l’arme nucléaire. Le dégel qui suivit sauva peut-être l’Europe d’un août 1914 nucléaire. Paradoxalement, l’existence de deux camps irréductiblement opposés rendait moins probable la guerre nucléaire en Europe. Si injustes fussent-elles, les zones d’influence de Yalta garantissaient paix et prospérité à l’Ouest, et préparaient l’effondrement de la tyrannie à l’Est.