Le vent tourne pour l'économie française. L’INSEE annonce une croissance de 0,5 % au troisième trimestre 2025, supérieure aux 0,3 % attendus. Ce rebond n’est pourtant pas dû à une politique publique visionnaire, mais bien au dynamisme spontané des acteurs privés, notamment à l’exportation.

La croissance française surprend au troisième trimestre 2025 (+0,5%), dépassant les attentes. Portée par des exportations et une production dynamiques, cette accélération confirme notre thèse : "moins il y a de gouvernement, mieux l'économie se porte", les acteurs privés reprennent leur souffle et l'économie, libérée de ses entraves, prospère.
La croissance sans plan gouvernemental : un paradoxe révélateur
Alors que la France sort à peine de plusieurs années d’inflation, de fiscalité record et de réglementation tous azimuts, l’économie crée la surprise. L’INSEE annonce une croissance de 0,5 % au troisième trimestre 2025, supérieure aux 0,3 % attendus. Ce rebond n’est pourtant pas dû à une politique publique visionnaire.
L'analyse des chiffres de l'INSEE est sans appel : le principal moteur de cette croissance inattendue est le commerce extérieur. Les exportations ont flambé de +2,2 %, une performance remarquable après le trimestre précédent. Ce dynamisme est principalement tiré par les entrepreneurs du secteur des matériels de transport (+8,9 %), notamment l'aéronautique, un secteur d'excellence mondiale qui n'a besoin que d'une chose : qu'on lui ficher la paix.
Pendant ce temps, les importations reculent légèrement (-0,4 %). Conséquence directe : la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB est spectaculairement positive, atteignant +0,9 point. C'est le monde de l'entreprise, des innovateurs et des preneurs de risques, qui va chercher la richesse au-delà de nos frontières, sans attendre la permission de Bercy. C'est l'illustration même de la vitalité qui émerge lorsque les entraves administratives et fiscales se desserrent.

Quand la production privée tire la machine
Dans l'industrie manufacturière, la progression est nette (+1,1 %), soutenue par les raffineries. Ces chiffres témoignent d'une chose simple : lorsqu'on laisse l'industrie produire, elle produit. La force des services marchands (+0,7 %), notamment l'information-communication (+1,6 %) et les services aux entreprises (+1,2 %), confirme cette tendance à la reprise autonome.
À l’inverse, les industries agroalimentaires reculent encore (-1,3 %). Ce n’est pas un hasard : ce secteur, sur-réglementé, subit la pression de normes écologiques et sanitaires de plus en plus contraignantes. Quand la bureaucratie s’en mêle, la productivité s’étouffe.

Si la production privée se ressaisit, la consommation des ménages stagne à +0,1 %. Une quasi-immobilité qui reflète le poids de la fiscalité, l’érosion du pouvoir d’achat et la hausse continue des prix de l’énergie et des loyers.
Le gouvernement peut se féliciter de chiffres macroéconomiques positifs, mais la réalité quotidienne reste celle d’une économie bridée par la ponction fiscale.
Quant à l’investissement (FBCF), Formation Brute de Capital Fixe, il augmente de 0,4 %. Là encore, ce sont les entreprises, notamment dans les biens d’équipement et le numérique, qui relancent la machine, pas les politiques publiques, qui continuent d’entraver l’esprit d’entreprise par des taxes.
Ce trimestre confirme une leçon classique que la technocratie française refuse de voir : la croissance ne vient pas du gouvernement, mais de sa relative absence.
