COVID : les zones d’ombre du vaccin

COVID : les zones d’ombre du vaccin


Partager cet article

Le vaccin devrait devenir obligatoire dès cet été. Il est très vraisemblable qu’Emmanuel Macron aborde le sujet en début de semaine prochaine à la télévision. Selon le Président, seul le vaccin peut empêcher de nouveaux confinements. Mais en sommes-nous si sûrs ? Même si le sujet est rendu inaudible par la campagne émotionnelle, voire hystérique, menée par les partisans de la vaccination obligatoire, la stratégie du tout-vaccin soulève de nombreuses difficultés qui risquent de se révéler très déceptives dans les semaines à venir. En voici un rapide passage en revue.

Il est évidemment difficile, par les temps qui courent, de mettre en doute les certitudes officielles sur le vaccin contre le COVID sans s’exposer aux foudres de la caste et de ses affidés, ou sans s’attirer les critiques acides de « l’autre camp », qui considère que l’on ne va pas assez loin dans la remise en cause du vaccin. Pourtant, par-delà les polémiques très irrationnelles, certaines questions se posent et n’ont toujours pas de réponse claire.

Combien de morts le vaccin cause-t-il ?

Il existe un angle mort, pour ne pas dire un tabou, sur les effets secondaires du vaccin, et tout particulièrement sur les décès qu’il cause. On se souvient que le journal France-Soir a créé la polémique en enquêtant sur les chiffres officiels et en affirmant que le vaccin, dès le mois de janvier, avait causé plusieurs centaines de morts en France.

Bien entendu, la ligne officielle de la caste oppose un déni complet sur ce sujet et affirme que France-Soir a mal interprété les données officielles. Face à la gravité des accusations, il semblerait raisonnable que les pouvoirs publics publient des statistiques transparentes pour apaiser les esprits. Combien de personnes sont réellement mortes du vaccin ?

Le silence des autorités sanitaires sur ce sujet est gênant, alors même que les statistiques existent. Il nourrit de nombreux fantasmes… et met en difficulté les usagers du service public. C’est par exemple le cas dans le Pas-de-Calais, où une femme de 61 ans est décédée quelques jours après avoir reçu le vaccin : une enquête est ouverte.

Le vaccin est-il vraiment efficace ?

Une autre question commence à raisonner jusque dans les medias subventionnés : celle de l’efficacité du vaccin. Selon les chiffres officiels britanniques, la moitié des décès récents dus au COVID concernait des personnes qui avaient bénéficié d’une vaccination totale. Est-ce à dire que la protection apportée par le vaccin ne serait pas aussi miraculeuse que beaucoup l’ont prétendu ?

Jean Castex vient de le reconnaître implicitement, puisqu’il a avancé l’idée d’une troisième dose de vaccin pour les plus vulnérables. La protection apportée par le vaccin n’est donc que très temporaire. Pfizer le sait, puisque le laboratoire vient de demander l’autorisation officielle d’inoculer trois doses.

Autrement dit, la campagne de vaccination ne protège que très partiellement, et très succinctement, contre le risque de formes graves. Imaginer qu’une vaccination générale permettra de retourner à la vie normale est donc un pari très risqué qui ne repose sur aucune base vraiment solide aujourd’hui.

D’autres stratégies sont possibles

Face aux limites évidentes du vaccin (occultées ou esquivées pour éviter une désincitation à la vaccination), on regrettera que les pouvoirs publics n’explorent pas d’autres stratégies. C’est par exemple le cas avec les traitements comme l’ivermectine, ou les antagonistes de l’interleukine recommandés par l’OMS. Ces solutions curatives ont probablement un effet très bénéfique pour éviter les cas graves et les mises sous tension des services hospitaliers.

Parallèlement, l’expérimentation d’un concert de 4.000 personnes à Paris a permis d’établir que les concentrations de personnes ne créent pas, sous certaines conditions, de surcontamination. Il doit donc être possible de vivre librement à côté du virus. Cette stratégie suppose en revanche que les pouvoirs publics se donnent les moyens d’approfondir les « techniques opérationnelles » pour y parvenir.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Le macronisme est nu : la grande braderie de Lecornu

Le macronisme est nu : la grande braderie de Lecornu

Lecornu ou la capitulation en rase campagne déguisée en acte de bravoure! La déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu n’était pas un discours de refondation, mais l’inventaire d’une liquidation. Pour conserver son poste de Premier ministre, cet homme issu de la droite a décidé de brader les quelques bijoux de famille qui restaient de la promesse macroniste initiale, démontrant par l’absurde la nature profonde de ce régime : le pouvoir n’est pas un moyen, c’est une fin en soi. Et po


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

L'impôt sur l'improductivité : le vrai visage du macronisme

L'impôt sur l'improductivité : le vrai visage du macronisme

Le débat sur la fiscalité du patrimoine en France est un long feuilleton, marqué par des réformes successives qui tentent de concilier justice sociale, efficacité économique et recettes budgétaires. La proposition de transformer l'actuel Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en un « Impôt sur la Fortune Improductive » (IFI) est le dernier chapitre en date. Cette idée représente un changement de philosophie si profond qu'il mérite d'être expliqué en détail, notamment sur un point qui peut s


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

L’État contre l'hôpital : quand la réglementation organise la pénurie, par Veerle Daens

L’État contre l'hôpital : quand la réglementation organise la pénurie, par Veerle Daens

Il faut une dose considérable d'aveuglement idéologique, ou peut-être simplement l'arrogance typique de l'administration centrale, pour déplorer d'une part la crise profonde des vocations dans le secteur de la santé, et d'autre part, multiplier les obstacles pour y accéder. C'est pourtant l'exploit que réalise le gouvernement avec l'article 20 du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. PLFSS 2026 : Lecornu curiace-t-il les soignants pour leur imposer le vaccin ARN


CDS

CDS

Stop à la Stasi numérique: l'UE recule sur "ChatControl"
Photo by Christian Wiediger / Unsplash

Stop à la Stasi numérique: l'UE recule sur "ChatControl"

Le projet de surveillance généralisée de nos messageries privées, Chat Control, vient d'être retiré. Cette victoire pour les libertés numériques reste cependant précaire: : le ChatControl pourrait bien revenir par la fenêtre dès décembre 2025. La nouvelle est tombée jeudi 30 octobre, et elle est à marquer d'une pierre blanche : l'Union européenne a décidé d'écarter la disposition la plus controversée d'un texte censé endiguer la pédocriminalité en ligne. Cette mesure, honnie sous le nom de "Cha


Rédaction

Rédaction