Covid et accident de labo : U.S. Right to Know récompensé pour son enquête

Covid et accident de labo : U.S. Right to Know récompensé pour son enquête

« Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met plus de temps, mais finit toujours par arriver. » la question des origines du COVID ressemble de plus en plus à une illustration de cet adage. Aux Etats-Unis, l’organisation à but non lucratif, US Right to Know vient de recevoir le prix James Madison Freedom of Information Award, récompensant son travail d’investigation sur les origines de la pandémie de COVID-19 et les recherches sur le gain de fonction menées à l’Institut de virologie de Wuhan. Pour beaucoup, la crise du COVID a surtout été synonyme de restrictions des libertés (port du masque, confinement, interdiction de circuler, vaccination de masse…) , des mesures essentiellement politiques et qui n’ont jamais été justifiées scientifiquement. Ce prix récompense les contributions majeures à la transparence et à la liberté d’information, en lien avec l’esprit du Premier Amendement de la Constitution américaine.

Le 12 février 2025, la section californienne du Nord de la Society for Professional Journalists (SPJ) a décerné à U.S. Right to Know le prestigieux prix James Madison dans la catégorie des organisations à but non lucratif. La section nord-californienne de la Society for Professionnal Journalists a récompensé l’organisation américaine pour son travail d’enquête sur les origines du Covid-19.

Des révélations sur les recherches à haut risque

La section nord-californienne de la Society for Professionnal Journalists (SPJ NorCal)  a attribué le prix James Madison Freedom of Information Award  dans la catégorie des organisations à but non lucratif à US Right to Know.

Notons que ce prix est décerné aux personnes et organisations ayant « contribué de manière significative à la promotion de la liberté d’information et d’expression dans l’esprit de James Madison, la force créatrice du Premier Amendement ».

L’organisation américaine a obtenu le prix de la liberté d’information grâce à son travail d’enquête et de reportage sur les origines du Covid-19.Le SPJ NorCal a salué ces investigations qui ont mis au jour des propositions de subventions abandonnées impliquant l’Institut de virologie de Wuhan ainsi que la collaboration avec des scientifiques américains. Les révélations d’Emily Kopp, journaliste au sein de l’organisation, ont notamment mis en lumière les risques des recherches dites « de gain de fonction« , qui consistent à modifier génétiquement des organismes pour étudier l’évolution et la propagation des virus.

Une enquête fondée sur des documents officiels

Selon SPJ NorCal, lorganisation a entrepris un travail de fond en déposant plus de 160 demandes en vertu de la loi sur la liberté de l’information (FOIA) et en engageant 30 procès pour obtenir des documents détenus par des fonctionnaires fédéraux. L’organisation a été saluée pour ses efforts inlassables visant à documenter les origines du COVID-19. Grâce à toutes ces informations et l’analyse de dizaines de milliers de documents, U.S. Right to Know a mis en lumière des informations cruciales sur les recherches menées à l’Institut de virologie de Wuhan et leurs liens potentiels avec la pandémie.

U.S. Right to Know a fait face à de nombreuses critiques de la part des médias et de certains responsables politiques américains, qui l’ont accusé d’alimenter la désinformation. Cependant, en janvier 2025, la Central Intelligence Agency (CIA) a d’ailleurs déclaré qu’il était probable que le virus provenait d’un laboratoire, une conclusion qui a relancé les discussions sur la transparence et la régulation des recherches à haut risque.