Course à l'IA: après le métavers, Zuckerberg lance une «superintelligence personnelle»

Course à l'IA: après le métavers, Zuckerberg lance une «superintelligence personnelle»


Partager cet article

Mark Zuckerberg ne cache plus ses ambitions. Le PDG de Meta veut proposer une « superintelligence personnelle" pour tout le monde, à savoir une intelligence artificielle avancée, intégrée au quotidien des utilisateurs à l’échelle mondiale. Pour cela, il mise gros. Le dernier trimestre, le géant américain a misé 17 milliards de dollars dans l’infrastructure d’IA, les centres de données et les nouvelles capacités de calcul, que Meta décrit comme « inégalées ». Et ce n’est qu’un début : les investissements massifs et frénétiques se poursuivront jusqu’en 2026.Meta entend devenir un acteur majeur de l’IA avancée, dans un monde désormais dominé par la course technologique.

En 2022, Mark Zuckerberg jouait son avenir sur le métavers. Deux ans plus tard, le vent a tourné. Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, compte investir massivement dans l’intelligence artificielle (IA) après avoir réalisé un bénéfice record de 71,5 milliards de dollars, soit plus de quatre fois celui de TotalEnergies.

Du métavers à la réalité de l’intelligence artificielle

Ces 12 derniers mois ont été une période faste pour Meta, le propriétaire de Facebook, d’Instagram et de WhatsApp. En effet, le groupe a révélé avoir réalisé un énorme profit de 71,5 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de 179 milliards, lors de la présentation de ses résultats trimestriels.

Désormais, Mark Zuckerberg veut investir massivement dans l’intelligence artificielle. Il a exprimé son ambition de créer une « superintelligence personnelle pour tout le monde », une IA d’un niveau supérieur, comparable voire supérieure à l’intelligence humaine.

Ce projet ambitieux du PDG de Meta Platforms risque pourtant de générer des dépenses importantes et d’avoir un impact sur les flux de trésorerie de la firme. En effet, même s’il reste encore flou, la firme y a déjà investi plus de 17 milliards de dollars. Une grande partie des dépenses a été attribuée au développement de l’infrastructure d’IA et des centres de données. Le groupe compte investir encore plus jusqu’en 2026.

La "superintelligence": fusionner culture, technologie et IA

Dans une vidéo Instagram, il a défini les priorités de son entreprise : développer les futurs modèles d’IA, tout en les rendant accessibles au plus grand nombre.

Selon lui, Meta possède tous les ingrédients pour réussir : puissance de calcul, expertise en IA, accès à des milliards d’utilisateurs, et désormais une équipe de choc.

Le message est clair : Zuckerberg veut que Meta ne suive plus les tendances, mais les crée. Et cette fois, il dispose des ressources financières, humaines et technologiques pour y parvenir.

Zuckerberg a aussi indiqué que de nombreuses personnes veulent faire partie de cette aventure puisque Meta dispose de tous « les ingrédients nécessaires pour construire des modèles de pointe ». 

« Nous réalisons tous ces investissements parce que nous sommes convaincus que la superintelligence va améliorer tous les aspects de ce que nous faisons »,

a-t-il ajouté. Son pari est risqué. Pour l’instant, les marchés suivent. Reste à savoir si le public suivra également.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
PLFSS 2026 : l'art de la pyrotechnie parlementaire, par Vincent Clairmont

PLFSS 2026 : l'art de la pyrotechnie parlementaire, par Vincent Clairmont

L'adoption, samedi 8 novembre 2025, de la première partie du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 n'aura trompé personne au sein de l'Hémicycle. Le score étriqué de 176 voix pour contre 161 ne signe en rien une adhésion au projet du gouvernement, ni même une improbable lune de miel sur l'autel des finances sociales. Ce vote, fruit d'un calcul politique aussi cynique que nécessaire, est avant tout une manœuvre. Une partie de l'opposition, notamment le Parti


Rédaction

Rédaction

Pourquoi votre stratégie Barbell est incomplète sans la bonne banque privée digitale

Pourquoi votre stratégie Barbell est incomplète sans la bonne banque privée digitale

L’année 2026 semble promise, comme les précédentes, à une volatilité extrême et à des chocs imprévisibles. Les modèles d'investissement classiques, qui misent sur la « diversification moyenne » et l’optimisation du risque au milieu du spectre, sont non seulement fragiles, mais destinés à être pulvérisés à l’occasion du prochain « cygne noir » que l'Histoire ne manquera pas de nous servir. Face à ce chaos qui se déploie sous nos yeux, nous vous avons présenté dimanche 2 novembre la seule philoso


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT

9/11 : quand un prof de Berkeley contestait le rôle de Cheney, par Thibault de Varenne

9/11 : quand un prof de Berkeley contestait le rôle de Cheney, par Thibault de Varenne

Elise Rochefort a évoqué pour nous les controverses officielles sur l'emploi du temps de Dick Cheney le 11 septembre 2001. Peter Dale Scott, diplomate canadien devenu professeur à l'Université Berkeley, en Californie, a prétendu documenter le contexte de cette affaire explosive. Et voici les thèses qu'il a défendues, accompagnées de leurs critiques, bien entendu... Peter Dale Scott (né en 1929) représente une figure intellectuelle singulière et complexe dans le paysage académique nord-améri


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Que faisait feu Dick Cheney le 11 septembre 2001 ? par Elise Rochefort

Que faisait feu Dick Cheney le 11 septembre 2001 ? par Elise Rochefort

Le 11 septembre 2001, le vice-Président de George W. Bush, Dick Cheney, décédé cette semaine, fait face seul ou presque au traumatisme du polyterrorisme qui frappe les USA. Mais qu'a-t-il fait au juste ? Près de vingt-cinq plus tard, voici le point des zones d'ombre et de controverse. L'analyse du rôle joué par le vice-président Richard "Dick" Cheney le 11 septembre 2001 est essentielle pour comprendre la réponse du gouvernement américain à la crise et l'évolution ultérieure de l'autorité e


Rédaction

Rédaction