Comment Israël est tenu en échec par la stratégie Soleimani

Il y a quatre ans, le 3 janvier 2020, Donald Trump faisait assassiner le Général iranien Soleimani, architecte de ce qu’on appelle « l’Axe de la Résistance » à la politique israélo-américaine au Proche-Orient. La mort du stratège n’a pas signifié la fin de sa stratégie. Au contraire, l’efficacité redoutable du général commandant le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique venait de sa capacité à former des gens capables de se déployer de manière autonome sur le terrain. C’est ce qui explique l’acharnement des Israéliens à tuer les héritiers de Soleimani: Sayyed Razi Mousavi, à Damas le jour de Noël; Saleh el-Arouri à Beyrouth hier 2 janvier. Vaines tentatives? Nous devons réviser toute notre compréhension de ce qui se passe au Proche-Orient. Les analystes occidentaux en sont encore à parler d’islamisme quand les facteurs géopolitiques et nationaux déterminent désormais les affrontements et les alliances au Proche-Orient.
