Le 15 octobre, la fin de la gratuité des tests de dépistage Covid-19 pour les non-vaccinés majeurs entrera en vigueur. Les tarifs ont été communiqués récemment et on peut dire qu’ils ne sont pas à la portée de tout le monde. Pour couronner le tout, la seule alternative qui pourrait donner accès au pass est supprimée. Il s’agit bien entendu des « autotests ».

Fin des autotests dès le 15 octobre
Le 26 septembre dernier, le Premier ministre a annoncé officiellement que les tests de dépistage Covid-19 seraient payants pour les personnes majeures non-vaccinées – sauf prescription médicale – à compter de ce vendredi 15 octobre. Nous y voici. Il y a une semaine, on a révélé les prix qui sont pratiqués à partir d’aujourd’hui. Les Français non vaccinés devront débourser au moins 22 € pour un test antigénique et 44 € pour un test PCR.
Pour obtenir le fameux sésame, beaucoup comptaient sur les autotests, dont le coût réglementaire est limité à 5,20 €. Mais le 8 octobre dernier, ils ont reçu une douche froide. En effet, le ministère dit « des Solidarités et de la Santé » a annoncé que les autotests ne seraient plus valables pour la demande du pass sanitaire dès ce 15 octobre.
Un chantage pour obliger les Français à se faire vacciner
Les Français non-vaccinés qui représentent 20% de la population désireux d’obtenir un passeport sanitaire n’ont plus que deux options. L’une consiste à payer les tests de dépistage à coût élevé et l’autre, c’est de se faire vacciner. Pour beaucoup d’entre eux, il ne s’agit plus d’une simple mesure sanitaire.
En effet, l’exclusion des autotests du pass sanitaire constitue une pression financière mise en place par le gouvernement pour les forcer à se faire vacciner. Désormais donc, seuls les riches ont le droit de conserver leur liberté de refuser la vaccination.Emmanuel Macron aura bien mérité, de toutes les manières, son surnom de « président des riches ».