La note dominante des prises de position, au matin du 17 mars, est l’incrédulité des acteurs politiques. Au fond, peu de gens pensaient que que le président de la République déclencherait le 49.3. Et les esprits sont partagés entre le sentiment d’une aubaine inespérée pour le renouveau politique du pays et la crainte d’un pays immaîtrisable.
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Incontestablement, alors que l’actualité financière reste brûlante (avec une nouvelle hausse drastique des taux de la BCE sur laquelle nous reviendrons ce vendredi), la réforme des retraites est devenue le sujet qui écrase tout le reste. Le recours au 49-3 décidé par Macron dans la journée de jeudi, après avoir assuré tout le monde qu’il irait au vote, a constitué une vraie bombe dans l’opinion. Dans les rues de Paris, dans le métro, au téléphone, tout le monde s’est mis à interpeller spontanéme
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Emmanuel Macron a déclenché le 49.3 comme s’il était seul au monde. Comme si la France ne se trouvait pas exposée, comme tous les pays occidentaux, au risque d’une crise systémique. Bienvenue dans la convergence des crises (politique, bancaire, financière….monétaire un jour prochain?)! La crise du Crédit Suisse est momentanément arrêtée: la Banque Nationale Suisse ayant mis 50 milliards à disposition du Crédit Suisse pour enrayer la chute spectaculaire du cours des actions. Il n’empêche, les ma
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Les dirigeants de LR, Eric Ciotti en tête ont mis beaucoup d’énergie à rendre votable la réforme des retraites par l’Assemblée Nationale. Or le gouvernement engage le 49.3. Cela veut dire qu’il ne pouvait pas faire le plein de voix LR. Ciotti n’a pas réussi à convaincre dans son propre parti! Pari perdu, donc. Alors qu’il aurait été si simple de…faire de la politique et de mettre Elisabeth Borne donc Emmanuel Macron en échec!
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Ce mercredi matin a lieu un cérémonial très important : la réunion de la Commission Mixte Paritaire, qui doit s’accorder sur le projet de loi qui doit être soumis pour un vote final, dans les mêmes termes, à l’Assemblée et au Sénat dès le lendemain. Pour y parvenir, il faut que les 14 parlementaires qui la composent (7 sénateurs et 7 députés) se mettent d’accord à la majorité sur un texte commun. Pour le gouvernement, c’est la séance de tous les dangers. Un désaccord entre le Sénat et l’Assemblé
Éric Verhaeghe
La sortie apparemment anti-Macron de Jacques Attali sur les retraites, tout en empathie et en « pénibilité », au micro de BMFTV, fait beaucoup jaser. Et donne facilement des idées folles à ceux qui n’ont pas encore compris que, au sein de la Macronie, tous les chemins mènent à Davos.
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Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat, vient d’annoncer à Emmanuel Macron qu’il pouvait se reposer sur ses deux oreilles. En cas de motion de censure à l’Assemblée concernant la réforme des retraites, le sénateur socialiste a déjà annoncé que son parti ne voterait jamais avec le Rassemblement National. « Evidemment nous ne ferons rien! » avait dit Claude Cheysson, ministre des « Relations Extérieures » de François Mitterrand au moment de l’instauration de l’état de siège en Pol
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De façon très symptomatique, c’est dans une parfaite simultanéité que, en France, la crise des retraites entre dans une phase cruciale et, aux Etats-Unis, la 16è banque du pays fait défaut, marquant le début d’une crise obligataire qui devrait avoir des conséquences dévastatrices. Dans ce grand projet mondialiste qu’était le Great Reset, fondé sur un retour du Big Government, de l’autorité sans partage du pouvoir exécutif et sur le recours intempestif à la planche à billets, les failles apparais
Éric Verhaeghe