Certains à la NUPES – et même au sein de LFI – aimeraient bien, paraît-il, se débarrasser de Jean-Luc Mélenchon, excommunié par l’église cathodique du fait de son refus sacrilège de trouver certains civils massacrés moins innocents que d’autres. Ah, comme ça serait bien, LFI sans Mélenchon ! Et d’ailleurs, ça servirait à quoi, au juste ?
CDS
Depuis quatre jours, la classe politique française livre – sauf exception – un spectacle attristant, celui d’une grande légèreté face à la 2è guerre du Kippour, quand il faudrait faire preuve de gravité et appeler à la désescalade. Comme il l’a été sur les modalités de lutte contre le COVID ; comme sur la guerre d’Ukraine : le débat concernant les événements en Israël est interdit. En l’occurrence, c’est d’autant plus grave que les conséquences de la frivolité des politiques français sont éminem
CDS
En dépit de tous leurs tics de langage marxistes, les Mélenchon sont, finalement, un couple bien bourgeois : le chef de famille fait de la politique, non sans talent ; son conjoint s’occupe de philanthropie et écrit des livres qui caracolent en tête des ventes. Curieusement, le parti (serait-ce pour des raisons fiscales ?) a été mis au nom du conjoint écrivain – détail un peu curieux à notre époque, étant donné qu’il s’agit du conjoint biologiquement mâle.
CDS
Le système souhaiterait-il séparer Mélenchon de cette moitié discrète dans sa vie (mais pas dans son parti !) qu’on pourrait facilement soupçonner de lui chuchoter des idées insuffisamment Charlie ? Toujours est-il que le Monde s’est fendu d’un réquisitoire de dix pages ( !) contre cette passionaria un peu plus sexy que Clémentine Autain, et dont le style n’est effectivement pas fait pour mettre à l’aise les femmes blanches de la NUPES.
CDS
Tout en représentant idéologiquement une voie de garage néo-trotskyste sur laquelle le mécontentement des classes populaires ne peut que se perdre, l’individu Mélenchon reste un polémiste redoutable. Lardée dans l’entretien accordé au Parisien, cette sentence sur la « créolisation » – prononcée dans le cadre d’un réquisitoire (au demeurant légitime) contre l’interdiction de l’abaya – a naturellement eu le don d’énerver le JDD.
CDS
Dans un entretien au Parisien – destiné à vendre son testament politique –, Mélenchon revient sur ce qu’il est, c’est-à-dire pas grand-chose. Propulsé premier opposant de France par la capitulation en rase campagne de Marine, Mélenchon, censé être contre Macron, est en réalité : tout-contre.
CDS
En se démenant comme un diable pour faire monter la mayonnaise de l’incident gonflé de Grabels (une « agression fasciste » sur maire LFI qui semble éluder même la caractérisation des voies de fait), le trotskyste Mélenchon confirme qu’il ne se détournera jamais de ce récit antifa calibré pour maintenir indéfiniment la minorité macroniste au pouvoir. Dirigée par ce socio-traître, la gauche populaire ne parviendra jamais au seuil de l’existence.
CDS
Mélenchon ne perd probablement pas le sommeil du fait que Modeste Schwartz, complotiste réactionnaire notoire, le tourne en dérision. Mais là, c’est le très correct Express qui finit par rire de bon cœur des outrances de bastringue antifa du Leader Mínimo, quand ce dernier bombarde d’heures les plus sombres tous les « déviationnistes » de son camp – allant jusqu’à donner du Doriot… à Fabien Roussel !
Lalaina Andriamparany