Michel Barnier la joue fine, au milieu des contraintes contradictoires qui coupent son élan. S’il prétend avoir une vision (curieuse…) sur cinq ans, c’est-à-dire jusqu’en 2029… il n’en doit pas moins survivre au budget 2025 dont l’adoption ne se déroule pas comme sur des roulettes. Alors que les amendements se multiplient, défavorables au gouvernement, Barnier temporise et ne dégaine pas le 49-3. Voilà une ruse de Sioux qui tranche avec les gros sabots de la macronie, et qui pourrait se révéler
Éric Verhaeghe
Encore une fois, une polémique est née, non pas des opinions des uns et des autres, mais de l’ignorance. Sur un plateau de télévision, un pauvre bonhomme a proclamé croire dur comme fer que ce monument a été édifié par la droite réactionnaire et cléricale en expiation des crimes de la Commune, commis entre la mi-mars et la fin mai 1871. A la décharge de celui qui clabaude, il faut rappeler que cette fable, parmi tant d’autres, a pénétré les esprits dès le collège dans les manuels « d’histoire »,
Rédaction
Les BRICS ont accueilli treize nouveaux partenaires, confirmant l’attractivité du groupe. Mais il y a aussi eu des développements inattendus. Le président brésilien Lula n’est pas venu au sommet, officiellement pour avoir glissé dans sa baignoire – en réalité sans doute par mauvaise humeur face au soutien des autres membres au président vénézuélien Maduro. Quand à l’Arabie saoudite, elle a fait un numéro propre: Mohammed Ben Salman n’a toujours pas accepté mais n’a pas refusé non plus l’invitati
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Le commandement militaire ukrainien, poussé en avant par le pouvoir politique, est confronté à de graves difficultés dans l’organisation des opérations offensives, malgré la fourniture de matériel militaire occidental et les tentatives de formation de nouvelles brigades d’infanterie, principalement constituées non pas de militaires ou des volontaires, mais de civils attrapés dans les rues des villes et villages ukrainiens et enrôlés de force.
Rédaction
La déclaration finale du sommet des BRICS 2024, qui se tenait à Kazan, en Russie, est instructive à la fois par l’étendue des questions abordées et par la façon d’aborder le monde occidental. Les BRICS affirment leur disposition à travailler dans des institutions internationales où une part plus importante soit faite aux pays émergents et en développement. Pour le reste, tout semble se mettre en place de manière à ce que les BRICS puissent vivre, si besoin était, sans l’Amérique du Nord ni l’Uni
CDS
C’est aujourd’hui s’est achevée la discussion, en première lecture, du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 (PLFSS 2025) au sein de la commission des affaires sociales. Le projet de loi a finalement été rejeté (à l’image du PLF 2025) par la commission. La direction prise par les débats (que nous suivons depuis le début de la semaine) montre que le gouvernement aura à faire des choix bien difficiles pour imposer sa vision budgétaire.
Rédaction
Trente six pays ont participé à la réunion dans le format « BRICS élargis ». C’est d’autant plus important à souligner que l’organisation des BRICS doit trouver un moyen de resserrer les liens entre les membres actuels, sans décourager les candidatures. Dans le discours qu’il a prononcé à l’orée de la réunion de travail élargie et dans sa conférence de presse finale, le président russe a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une organisation constituée par des Etats souverains. Ce sera la clé d
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