En affirmant hier que les Etats-Unis n’excluent pas une sortie de crise comportant une révision des frontières ukrainiennes, Antony Blinken brise un tabou, tant un tel processus serait fonction de facteurs extrêmement sensibles politiquement et diplomatiquement. Tentative de discernement à l’instant T.
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La Turquie a admis qu’elle ne peut pas encore faire de choix dans la situation dans laquelle les États-Unis l’ont amenée. En effet, Washington exige que ses navires de guerre pénètrent dans la mer Noire à la recherche du drone Reaper abattu. Mais ce faisant, Ankara violerait la Convention de Montreux de 1936, dont les Turcs ont toujours été fiers du strict respect. Y a-t-il des outils dans l’arsenal de Washington qui peuvent forcer la Turquie à violer la « Convention des détroits » ?
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La fin de semaine a été dominée par des informations concernant trois présidents, un ancien (Donald Trump) et deux en exercice (Vladimir Poutine et Emmanuel Macron). Ils sont menacés selon des modalités très différentes. Donald Trump est la cible d’un procureur zélé, qui voudrait sans doute rendre service aux démocrates pour 2024 en écartant l’ancien président de la course à une nouvelle présidence. Vladimir Poutine du « pouvoir des juges » à l’échelle internationale. Emmanuel Macron, lui, voit
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Dans quelques jours, cela fera un an que la Russie et l’Ukraine sont en guerre. Dans la chronique qui suit, publiée également par l’Antipresse, je propose d’identifier quelques lignes de force, qui se dégagent, pourvu que l’on fasse l’effort de croiser les sources et comparer les informations, nombreuses, disponibles sur internet. J’ai regroupé mes remarques sous deux rubriques : (1) Russie: hésitations tactiques, supériorité stratégique. (2) Le rejet massif de la russophobie occidentale par le
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Pendant que les dirigeants européens continuent à jouer avec les Ukrainiens comme s’il s’agissait de petits soldats dans un bac à sable, le secrétaire d’Etat américain a commencé à préparer le terrain d’une future négociation entre Américains et Russes. Et indiqué très clairement que les Américains tenaient compte de la capacité de dissuasion russe. Venant d’un des faucons, cela a du poids pour la suite.
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En fin de matinée ce samedi 8 octobre, plusieurs voix, dans l'appareil gouvernemental ukrainien ont revendiqué la responsabilité de Kiev dans l'endommagement du pont de Crimée. Si l'on regarde froidement l'événement, on fera un double constat: en ayant recours au terrorisme, Kiev montre les limites de sa puissance; mais, comme tout acte terroriste, l'objectif est de provoquer une réaction disproportionnée de l'adversaire. Les images de l’incendie et des dégâts sur le ^pont de Kertch sont impres
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"Placées aux deux extrémités de l’Europe, la France et la Russie ne se touchent point par leurs frontières, elles n’ont point de champ de bataille où elles puissent se rencontrer ; elles n’ont aucune rivalité de commerce, et les ennemis naturels de la Russie sont aussi les ennemis naturels de la France". (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe). Table des matières - (I) La bataille d'Ukraine -(II) Un exemple de propagande pro-ukrainienne mal conçue - (III) Johnson fait réintégr
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"Placées aux deux extrémités de l’Europe, la France et la Russie ne se touchent point par leurs frontières, elles n’ont point de champ de bataille où elles puissent se rencontrer ; elles n’ont aucune rivalité de commerce, et les ennemis naturels de la Russie sont aussi les ennemis naturels de la France". (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe). Table des matières: (I) Un officier des "marines" américains publie dans la revue du corps une analyse de la stratégie russe à l'oppos
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