Briefing du jour : les Républicains en route pour la victoire, et autres

Briefing du jour : les Républicains en route pour la victoire, et autres

Si vous avez pris la voiture pour échapper à la grève des transports en commun, ne prenez pas de risque utile en lisant ce briefing du jour au lieu de vous concentrer sur la route. Même si vous roulez au pas... c'est-à-dire aussi lentement que le dépouillement des urnes outre-Atlantique. Celui-ci n'est toujours pas fini... mais il pourrait néanmoins consacrer la victoire des Républicains, d'une courte tête.

À 6h30, heure de Paris, le dénouement final des midterms américaines n’était toujours pas connu. Mais l’issue se rapproche. La victoire des Républicains à la Chambre ne devrait pas poser trop de problèmes : la majorité est à 218 sièges, les Républicains en occupent déjà 207 (10 sièges gagnés) pour 184 aux Démocrates. On imagine mal que, si près du but, toutes les circonscriptions restantes inversent la tendance et aillent aux Démocrates.

L’enjeu est au Sénat, où la différence se joue à un siège pour l’instant. Il faut 51 sièges pour obtenir la majorité. Les Républicains en ont 49, les Démocrates 48. Il reste 3 Etats « pivots » à dépouiller : deux sont donnés démocrates, l’autre républicain. Le résultat final reste donc très  incertain.

Dans tous les cas, et comme Édouard Husson l’a dit hier, ces midterms ne consacrent pas le triomphe républicain attendu, et la ligne Trump pourrait bien en avoir pris un coup sur le bec. Il est probablement beaucoup trop tôt pour en tirer des conclusions très générales, mais le grand dévoilement que beaucoup prédisaient n’est pas arrivé.

En France, des tensions grandissantes

Sur la scène intérieure, la décomposition du régime est en bonne voie !

Vous faites l’expérience, aujourd’hui, d’une grève des transports particulièrement redoutable à Paris, avec 5 lignes de métro fermées, et les 2 principales lignes de RER, A et B, particulièrement perturbées. Les grévistes réclament une augmentation de salaires et des recrutements supplémentaires.

Alors que la circulation automobile est lourdement pénalisée dans la capitale, et alors que la maire fait la chasse aux voitures, ce genre de grève attise les tensions, surtout chez ceux qui ont besoin du RER pour aller travailler.

Dans le même temps, l’affaire Pannier-Runacher commence à secouer le paysage politique. Elle est la énième affaire de conflits d’intérêts au sein d’une macronie qui a érigé le capitalisme de connivence en système de gouvernement dans des proportions quasiment industrielles. Le plus cocasse est que cette affaire est révélée par des officines de presse financées par George Soros, comme nous l’avons pointé hier. Autant dire que la macronie n’est pas au mieux avec les mondialistes dont elle se réclame.

Pour beaucoup de Français, Pannier-Runacher n’est pas un accident, mais une illustration, une sorte d’exemple parfait de ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir. Nul ne sait combien de temps une classe politique aussi discréditée peut tenir.

La propagande malthusienne ne se cache plus

Une partie du malaise français tient aujourd’hui aux angoisses de beaucoup face aux visées démographiques de la caste au pouvoir. Nos dirigeants cherchent-ils, sans nous le dire, à organiser la décroissance, non seulement économique mais démographique ?

Cette question est au coeur de la résistance au vaccin, qui a fortement clivé le pays.

La tribune publiée par le Monde, rédigée par un collectif appelé « Démographie responsable », n’a pu qu’aviver les angoisses. Cette tribune est très élégamment intitulée : « Réduire la population contribuerait à l’atténuation du réchauffement climatique ». Elle reprend tous les mantras superstitieux qui occupent la gauche contemporaine.

Sans aucun doute, ce genre de fait grand bruit parce qu’il est vécu comme l’aveu d’un projet global fondé sur une diminution forcée et masquée de la population, comme le début d’une nouvelle barbarie, au fond.

Les passions ne sont probablement pas prêtes de s’apaiser.