Autoritarisme et peur des attentats : les deux mamelles de la macronie
Cette journée du 8 juin a incontestablement marqué un tournant significatif dans la gouvernance macronienne. Alors que le Parlement devait débattre de la proposition de loi de Charles de Courson, la Présidente a jugé le texte irrecevable et l’a vidé de sa substance. Quelques heures après le début de la séance, un horrible attentat commis contre des enfants à Annecy a donné lieu à une récupération peu glorieuse de la part d’Aurore Bergé, présidente du groupe macronard à l’Assemblée. Le scénario était bouclé : pourquoi voter quand des terroristes poignardent nos enfants. On connaît la ficelle, utilisée hier sans ménagement pour minimiser une crise politique complexe. Pour ceux qui n’ont pas pu suivre les débats, nous vous faisons un rapide compte-rendu.