Attaque des 51% contre Monero cet été : faut-il toujours avoir confiance ?

Un évènement sur lequel nous avons attendu que la poussière retombe s’est produit début août dans l’écosystème des cryptos : Monero, crypto intraçable, c’est-à-dire anonyme – contrairement, on le rappelle à Christine Lagarde, à Bitcoin – a subi une « attaque des 51% », soit une prise de contrôle temporaire de sa blockchain : six blocs ont ainsi été modifiés et d’autres ajoutés unilatéralement grâce à la puissance de calcul d’un mystérieux « projet Qubic », dont le patron, le riche biélorusse Serguey Ivancheglo (alias Come-From-Beyond, CFB), cherche en réalité à échafauder une IA décentralisée.
Si, au moment des faits, lesquels s’apparentent davantage au « coup de pub » qu’à un vrai « stress test » infligé à un protocole en « preuve de travail » (proof of work) par un concurrent qui défend plutôt la « preuve d’enjeu » (proof of stake) ou une « variante de la preuve de travail » (uPoW), le cours de Monero (voir graphique) a en effet plongé de 6% et celui de la crypto de Qubic pris soudain des couleurs (tiens ! tiens !), les choses sont depuis revenues à la normale et l’épisode a surtout montré la résilience de Monero, dont le lecteur se souvient qu’elle peut être le complément idéal à un portefeuille Bitcoin.

Dans cette capsule Patrimoine, Machabert reçoit Pierre, du collectif Sortie de Banque, pour un décryptage, comme après un crash aérien, de l’attaque des 51% subie par le réseau Monero début août : stop ou encore ?
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