Dans les prochaines semaines, 300.000 faux passes sanitaires feront l’objet d’une annulation selon la Sécurité sociale. L’Assurance maladie va mettre en œuvre la procédure technique nécessaire. Le pouvoir macronien a pratiqué la coercition et provoqué, en retour des échappatoires. Mais ce pouvoir de plus en plus autoritaire n'est plus capable de comprendre où s'arrêter.

Des passes sanitaires créés à partir de données volées
Des médecins ont été victimes d’un vol de numéro de carte professionnelle. L’opération a été menée par des réseaux organisés. Selon les informations, ces derniers ont utilisé les données piratées pour créer des faux passes sanitaires dans le but de les commercialiser.
L’Assurance maladie a pu identifier les professionnels de la santé concernés par cet acte de piratage. Ces derniers sont donc supposés avoir administré des vaccins contre le Covid-19 à 300.000 personnes. Pourtant, ils n’ont fait aucune injection.
Sur le Figaro , Olivier Véran, confirme ces usurpations et déclare «Quand on appelle le médecin, il nous confirme qu’il ne vaccine pas, or on lui apprend que 10.000 personnes affirment s’être fait vacciner par lui».
L’Assurance maladie va donc procéder à l’annulation des faux passes sanitaires dans les prochaines semaines. Leurs détenteurs de ces certificats ne pourront plus entrer dans un restaurant ou dans un bar dans un avenir proche.
Procédure de désactivation
Pour annuler ces 300.000 faux pass sanitaires, l’Assurance maladie va mettre en place une procédure technique comportant deux étapes. En premier lieu, elle va annuler les parcours de vaccination des 300.000 individus titulaires des faux passes sanitaires. Elle procèdera ensuite à la désactivation des certificats.
Notons que le piratage des comptes professionnels des médecins s’est multiplié depuis plusieurs semaines. Les victimes de cette usurpation d’identité augmentent en nombre. A la mi-décembre 2021 par exemple, 50.000 faux certificats ont été créés à l’insu d’un infirmier sarthois.
Pour rappel, le projet de loi sur le passe vaccinal, adopté dimanche 16 janvier par le Parlement, annonce une amende de 1 000 euros pour non-présentation, présentation d’un passe appartenant à autrui, usage ou détention d’un faux passe. Néanmoins, un délai de trente jours sera accordé pour pouvoir échapper à l’amende, à condition d’aller se faire vacciner.
 
       
    
     
   
       
       
       
         
       
       
        