ALERTE : après les mesures protectionnistes de Trump, les bourses du monde accusent le coup

Nos lecteurs ne seront pas surpris : dès hier soir, nous annoncions les risques de correction boursière que les mesures protectionnistes de Trump comportaient. Et nous ne nous trompions pas ! Dès potron minet, les bourses asiatiques plongeaient, entraînant l’ensemble des bourses mondiales dans leur sillon. Il reste à voir quelle sera l’ampleur de ce mouvement. Mais attention ! attention ! à l’éclatement des diverses bulles accumulées depuis le début du COVID.
Ce matin, les bourses mondiales accusaient douloureusement le coup des mesures protectionnistes décidées par Donald Trump durant le week-end. Nous l’évoquions hier, et nous annoncions cette réaction boursière comme une possibilité forte. Ce matin du 3 février, le CAC 40 allait jusqu’à perdre 2% à l’ouverture, et semblait se reprendre lentement. Rappelons que l’indice français sort d’un mois de janvier favorable.
Pour l’instant, il faut donc relativiser la portée de cette baisse et ne pas décer à la panique. Rien n’exclut une remontée « mécanique » et technique de l’indice. Rien ne le garantit non plus.
Nous le disions hier, le protectionnisme de Trump intervient dans un contexte d’inflation vivace, ce qui diffère radicalement du premier mandat, en 2017. Alors que les mesures protectionnistes du premier mandat n’avaient guère favorisé l’inflation (ce qui n’avait pas empêché la FED de maintenir des taux d’intérêt élevés, réduisant les gains de compétitivité de l’industrie américaine par une forte attractivité du dollar), il pourrait en être tout autrement durant le deuxième mandat.
Trump a d’ailleurs annoncé que les Américains devraient souffrir de cette politique commerciale pendant un certain temps, notamment du fait de l’inflation, et probablement des mesures de rétorsion que la Chine, le Canada et le Mexique, devraient prendre contre les exportations américaines.
Rappelons ici que le Courrier, qui est partisan du Frexit, ne cesse d’alerter sur les dangers du protectionnisme depuis plusieurs années, et prône, à l’inverse des mouvements souveranistes qui pratiquent une démagogie regrettable, des réformes de structure (comme l’ouverture de la protection sociale française à la concurrence) pour redonner de la compétitivité à l’industrie française.
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