1er mai chômé : comment le Code du Travail tue les artisans français et encourage l’avachissement

1er mai chômé : comment le Code du Travail tue les artisans français et encourage l’avachissement

L’affaire est rapportée par le Parisien. Le fondateur de Bo & Mie, boulangerie artisanale française qui compte plusieurs boutiques en France et dans le monde.. est menacé d’une amende de plus de 78.000€ pour avoir fait travailler ses salariés, sur la base du volontariat, le 1er mai 2021. Et pendant ce temps, les multinationales comme Starbucks ne subissent aucune restriction à l’ouverture. Ou comment la protection accordée aux salariés en France tue l’emploi local et favorise les géants hyper-capitalisés.

Alors, comme ça, Monsieur veut créer de l’emploi en France et fait le malin en proposant aux salariés volontaires d’empocher une prime pour travailler le 1er mai ? L’inspecteur du travail qui a contrôlé Bo & Mie le 1er mai 2021 à Paris (rappelons que cette année-là était celle du « rattrapage » après COVID) devait sans doute se chantonner dans sa tête cette petite musique en poussant la porte de la boutique et en contrôlant, devant les clients, la situation des 20 salariés présents.

Or le code du travail interdit de faire travailler les salariés le 1er Mai, dans la boulangerie.

Résultat : une menace d’amende d’environ 78.000€, avec possibilité de transaction à 10.000€ si le Procureur l’accepte. Et, en prime, une convocation au commissariat de police en 2025… « en qualité de mis en cause pour des faits de non-respect des règles du chômage du 1er Mai ».

Pendant ce temps, les enseignes Starbucks, qui concurrencent directement nos boulangers, ne subissent aucune restriction.

Une seule conclusion : ne surtout pas croire les grands délires sur la vocation sociale de l’entreprise, éviter de recruter autant que possible, et se souvenir que la « souveraineté » est souvent le meilleur leurre du mondialisme, lorsqu’elle est évoquée par des grands défenseurs du social contre le libéralisme.