????Exclusivité: la feuille de route de la « pause migratoire » sur laquelle travaille Michel Barnier

????Exclusivité: la feuille de route de la « pause migratoire » sur laquelle travaille Michel Barnier


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A la veille du premier tour des élections régionales, on peut faire un constat simple: la France se rallie de plus en plus ouvertement et majoritairement à une politique de "droite".  Ce numéro 9 des "Droites de Husson"  vous raconte: (1) comment l'Armée sert plus que jamais de séismographe de l'opinion. -  (2) combien l'état-major  de LR panique  devant la  poussée  du RN dans les sondages - (3) comment à l'Elysée on se réjouit de la perspective d'une candidature Zemmour - (4) Surtout, nous avons  une exclusivité pour vous:  la feuille de route de la "pause migratoire" sur laquelle Michel Barnier , qui espère bien s'imposer comme le candidat  de centre-droit  capable de rassembler la galaxie LR mais, surtout, de représenter un élément d'allternative aux duel annoncé Macron-Le Pen, fait plancher des juristes

Départ du Général Lecointre: pour ne pas avoir à servir Marine Le Pen?

La correspondante de la Frankfurter Allgemeine Zeitung à Paris pense pouvoir affirmer que le Général Lecointre a démissionné parce qu’il n’aurait pas voulu être le Chef d’Etat-major des Armées de Madame le Pen. Ce n’est pas la première fois qu’un média étranger prend peu de gants pour affirmer la désormais possible élection la présidente du Rassemblement National.

En réalité, le lien établi entre une démission en juin 2021 et le résultat très incertain d’un scrutin qui se déroulera en avril et mai 2022, est peu probant. Selon les informations que j’ai pu recueillir dans les milieux militaires et auprès du gouvernement, il y a plusieurs facteurs déclenchants à la démission: l’annonce mal préparée de la fin de l’Opération Barkhane; on a beau avoir voulu servir la macronie comme le Général Lecointre, l’amateurisme présidentiel n’en finit pas de surprendre; surtout quand il apparaît qu’un moindre engagement en Afrique pourrait signifier l’envoi d’unités dans le cadre d’opérations de l’OTAN, par exemple en Ukraine, sans que l’Etat-major ait été véritablement consulté.

Mais le facteur déclenchant le plus profond est personnel. Le Général Lecointre  a été surpris par la vague d’adhésion à peine dissimulée de l’armée d’active aux tribunes parues sur Place d’Armes et dans Valeurs Actuelles. Plus intimement, il a été blessé par la publication et le contenu d’une lettre que son auteur, l’aumônier militaire Richard Kalka, avait d’abord gardée confidentielle et dans laquelle il reprochait au CEMA d’avoir engagé des sanctions contre des signataires des tribunes: « il y a deux catégories de chef et deux sortes de solitude. Le premier est pendu au câble du téléphone et attend les directives venant d’en haut. Quelles que soient ces directives, il les accepte sans broncher, car il ne pense qu’à son avancement. Le second se met devant Dieu et sa conscience, et décide ».

En fait, ces informations, qui nuancent l’avis de la correspondance de la FAZ, nous ramènent paradoxalement à son constat: la France est travaillée en profondeur par un mouvement de plaques tectoniques. Et l’armée continue à servir de séismographe.

L’opinion française glisse à droite

Panique chez LR en PACA....et ailleurs en France

Depuis 1 mois, M. Muselier et son clan pourrissent la campagne électorale autour de rumeurs sur ma domiciliation, cherchant par tous les moyens à m’empêcher d’être candidat.

Aujourd’hui, le Tribunal d’Avignon a bien évidemment jugé leur requête irrecevable.🤷‍♂️

— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) June 16, 2021

Chez LR, c’est panique à bord en région PACA. Les sondages se suivent et se ressemblent, pour indiquer une probable victoire de Thierry Mariani: le dernier sondage OpinionWay pour CNews  donne à la liste RN emmenée par l’ancien Ministre des Transports de Nicolas Sarkozy, 43% au 1er tour et de 47 à 53% au second tour selon qu’il y a triangulaire ou non. Eh bien, pour mieux souligner son impuissance, des proches de Renaud Muselier n’ont rien trouvé de mieux à faire que de déposer un recours contre Thierry Mariani, lui reprochant de ne pas être véritablement domicilié à Avignon. Recours rejeté mais qui dit bien l’inconsistance de LR. Et l’incapacité de ce parti à tirer les leçons du passé récent. Lorsque François Fillon avait gagné la primaire de la droite, c’est de l’intérieur de LR que sont parties les accusation contre l’ancien Premier ministre, qui ont finalement fait rater de peu à ce dernier le second tour de la présidentielle.

On comprend l’effet de panique. Comme Eric Verhaeghe le soulignait dans Le Courrier des Stratèges dès lundi 14 juin:  » Il semble à peu près acquis que le parti de Marine Le Pen décrochera au moins deux régions : la Provence et le Grand-Est, et qu’il en a préempté deux autres : la Bourgogne et le Centre-Val-de-Loire. Toute la question est désormais de savoir si ces sondages reflètent fidèlement la réalité, ou s’ils minorent l’inclination des Français pour un parti encore qualifié d’extrême-droite. » Ce n’est pas seulement en région PACA que la visite de Marine Le Pen, venue soutenir la liste RN a été un gros succès. La présidente du Rassemblement National a visité onze régions depuis un mois.  Au fond, le comportement de LR sert la présidente du Rassemblement National: la peur d’être à droite et la tentation macronienne de la direction des Républicains lui permet de ne pas beaucoup se fatiguer quand elle fait campagne. Elle excelle dans le rôle de « rentière du populisme ».

Eric Zemmour: une candidature qui réjouit à l'Elysée

🔴 Sondage IFOP / Livre Noir : 18% de potentiel électoral pour Eric #Zemmour

💡Début de la vaste série de sondages de notre média pour les présidentielles de 2022.

👉 Découvrez en vidéo notre décryptage de 90 secondes sur ce sondage exclusif ici : https://t.co/9NyvPspwqr pic.twitter.com/yZSIulIJ90

— Livre Noir (@Livrenoirmedia) June 18, 2021

Il y a bien un candidat, non déclaré, qui donne des maux de tête à Marine Le Pen: il s’agit d’Eric Zemmour.  « Même pas peur! »  a déclaré la présidente du Rassemblement National à un média de La Réunion:  « Sur le plan électoral, je ne le crains pas car je ne crois pas du tout qu’Éric Zemmour soit susceptible d’attirer des électeurs qui voteraient pour moi »; elle n’a pas tort, sauf qu’elle pose le problème à l’envers. Si Eric Zemmour  ne chasse pas sur les mêmes terres électorales – à première vue – que la présidente du Rassemblement National, en revanche, elle pourrait souligner l’utilité de l’écrivain-débatteur, au cas où il serait candidat, pour lui permettre d’obtenir une confortable majorité. Or, Marine Le Pen est obsédée par le recentrage de son image: « La seule crainte que je peux avoir, c’est que les propos qui sont souvent très radicaux, et que je ne partage pas avec Éric Zemmour, puissent être assimilés aux miens, c’est-à-dire que mon projet soit victime d’une caricature au regard des propositions qui ne seraient pas les miennes« .  Ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette campagne de 2022: l’opinion française glisse toujours plus à droite quand Marine Le Pen essaie de se recentrer pour être acceptée par l’establishment.

En fait, Marine Le Pen a des raisons d’être plus nerveuse quelle ne veut bien le dire au cas où apparaîtrait une vraie candidature de droite, mordant sur un électorat urbain et diplômé qui lui manque. Une étude IFOP sur le potentiel électoral d’Eric Zemmour publiée ce vendredi 18 juin montre une réelle progression dans l’électorat: en octobre 2015, 12% des Français se déclaraient susceptibles de voter pour lui s’il était candidat; en février 2021c’était 13%; et ce sont à présent 18%, selon un échantillon de Français interrogés les 15 et 16 juin. Il ne s’agit bien entendu que d’un potentiel; et un sondage publié par Le Point le 17 juin 2021 donne 5,5 points d’intention de vote. Mais Eric Zemmour atteindrait, selon l’IFOP, 21% de sympathie dans l’électorat qui a voté François Fillon et 2017 et 38% dans celui de Marine Le Pen à l’époque. Quand on regarde de plus près les résultats, on s’aperçoit qu’Eric Zemmour attire de façon relativement homogène quels que soient la catégorie d’âge(avec une forte progression chez les 18-24 ans), le type de profession (avec une pointe à 31% chez les dirigeants d’entreprise), le niveau de diplôme. Mais, point inquiétant pour Marine Le Pen, le soutien pour Zemmour monte au fur et à mesure que le revenu baisse.

Selon nos informations, on s’est doublement délecté, à l’Elysée, des sondages concernant Eric Zemmour. Ce qu’on y craint par dessus tout, c’est l’émergence d’une candidature de la galaxie LR capable de dépasser 20%. Eric Zemmour a l’avantage de prendre des voix à un candidat LR qui essaierait de s’installer à droite, exactement comme Nicolas Dupont-Aignan, en 2017, avait empêché François Fillon d’être au second tour. Et puis s’il prend aussi des voix à Marine Le Pen, c’est coup double !

Emmanuel Macron regrettera-t-il bientôt de ne pas avoir soutenu Michel Barnier pour la présidence de la Commission Européenne?

“Je serai au rendez-vous”. Retrouvez mon interview publiée dans Le Figaro en suivant ce lien: https://t.co/MMmvXRdlwG

— Michel Barnier (@MichelBarnier) June 17, 2021

Emmanuel Macron va-t-il bientôt regretter de ne pas avoir secondé l’ambition de Michel Barnier, en 2019, lorsque ce dernier espérait pouvoir être élu à la présidence de la Commission Européenne? On se rappelle que le président français préféra soutenir, dans un premier temps, la Danoise Margrethe Vestager puis s’était ralliée à l’Allemande Ursula von der Leyen. Une des conséquences, pour le président français, c’est le retour dans la politique nationale du chef de file de la négociation du Brexit pour l’UE. Comme nous l’avons indiqué dans les éditions précédentes des « Droites de Husson », Michel Barnier mène une intelligente campagne de terrain. Il a le soutien d’un certain nombre de décideurs économiques qui ne souhaitent plus soutenir Emmanuel Macron, ne croient pas à l’émergence de Xavier Bertrand, même en cas de victoire de ce dernier aux élections régionales, et veulent à tout prix éviter une « guerre des quinquas »  dans la galaxie de centre-droit (Bertrand, Pécresse et le presque quinqua Wauquiez)

Tous ceux qui militent pour Barnier sont bien conscients que l’homme est peu connu de l’opinion. Il n’a plus été ministre depuis dix ans et les médias français rapportent peu ce qui se passe à Bruxelles. Mais on peut aussi en faire un atout: l’homme n’est pas usé par les luttes d’appareil.  Et puis, surtout, lorsque se posera la question de remettre le couvert pour cinq ans de chaos macronien ou de faire le saut dans l’inconnu du vote Marine Le Pen, la question de la compétence et du respect qu’éprouvent les autres dirigeants européens ne seront-elles pas un atout pour l’homme qui raconte la négociation du Brexit dans un livre qui lui sert de prétexte à parcourir la France?

Barnier lui-même, qui fait patiemment campagne sur le terrain –  je conseille de suivre son fil twitter – sait qu’il a peu de temps pour percer. Il doit s’imposer à la rentrée, avant que LR fasse procéder à des sondages pour choisir son candidat.  C’est pourquoi, d’une part, il plaide inlassablement le rassemblement de sa famille politique – comme dans Le Figaro, cette semaine; et d’autre part,  il travaille activement à étayer l’idée qu’il a lancée au mois de mai: celle d’une « pause migratoire ».

Scoop: la feuille de route de la "pause migratoire" à laquelle travaille Michel Barnier

Merci à tous et en particulier à Aurélien @PradieOccitanie ,à sa belle équipe régionale et à Grégoire Carneiro pour votre engagement et votre accueil très amical à #Castelginest @bmicouleau @LArribage @BernardCarayon @CgennaroSaint pic.twitter.com/5LLwiP8b7J

— Michel Barnier (@MichelBarnier) June 11, 2021

Michel Barnier raconte ouvertement dans Le Figaro qu’il a confié à Daniel Fasquelle, maire du Touquet, de travailler sur la notion de pause migratoire. On appréciera l’humour consistant à aller chercher l’édile en chef  d’une ville où le couple Macron possède une résidence ! Mais l’essentiel est ailleurs. Le Courrier des Stratèges a connaissance des premières étapes de la réflexion juridique. Nous avons en particulier pu lire une note rédigée par un conseiller d’Etat et qui expose très clairement la méthode qui pourrait être suivie.

La note insiste d’emblée sur la radicalité de la méthode à employer, prônant « l’adoption d’une loi constitutionnelle autonome (de rang constitutionnel, mais ne s’inscrivant pas dans le texte de la Constitution de 58) et provisoire disposant quelque chose comme : «

La loi fixe toutes mesures utiles pour que, au cours des années 2023 à 2028, le nombre d’étrangers en provenance des pays autres que ceux de l’Organisation de coopération et de développement économique n’augmente pas annuellement en France dans une proportion supérieure à X %. Dans ce cadre, elle peut notamment déterminer, par origine géographique, le nombre maximal d’étrangers autorisés à entrer sur le territoire, au cours de chacune de ces années, en vue de résider en France. Au cours de cette période :
  • Les lois et règlements relatifs à l’entrée et au séjour des étrangers ne peuvent être ni déclarés contraires à la Constitution, ni censurés ou écartés par une juridiction française au titre des engagements internationaux de la France ;
  • Les mesures individuelles prises en application de ces lois et règlements ne peuvent faire l’objet que de recours administratifs gracieux ou hiérarchiques»

L’auteur de la note constate ensuite sobrement: « Eu égard aux considérables implications d’un tel texte et au renversement radical qu’il opère entre souveraineté populaire et gouvernement des juges, sa ratification par référendum s’impose » Et, ajoute-t-il un peu plus loin: il faudra faire preuve « d’audace diplomatique »: « car le moratoire entre en collision avec de multiples engagements européens et internationaux (Convention de Genève, directives européennes, Schengen, accords bilatéraux). Il faudra accompagner le moratoire de renégociations (directive retour, accords bilatéraux) et de dénonciations d’accords. Il faudra relancer les initiatives sur la frontière extérieure. Le pilier européen, s’il peut être obtenu, ne devra pas faire attendre le pilier français. Et s’il ne peut l’être, le blocage justifie l’action nationale unilatérale. Il faudra aussi assumer la désapprobation ou les sanctions des instances de l’Union et des deux cours européennes ».

Selon nos informations, d’autres juristes consultés sont allés dans le même sens que l’auteur de la note que nous citons. L’un d’eux nous a confié: « Au lieu de parler de « pause migratoire », qui renvoie immédiatement à la question suivante : que fait-on après la « pause » ? Reprend-t-on comme avant ?, il faudrait parler de changement profond de la politique migratoire. C’est pour cela qu’il faut passer par le référendum et une loi constitutionnelle. Il faut une Charte de régulation de l’Immigration comme il y a une Charte de l’environnement« .

Il est trop tôt pour dire si Michel Barnier peut être l’homme de la situation. En tout cas, face à une opinion qui glisse toujours plus à droite du fait de l’aggravation des attaques contre  l’identité, et à la souveraineté de la France, Michel Barnier pourrait bien être celui qui explique à l’opinion: « Marine Le Pen parle beaucoup mais elle ne propose pas de chemin acceptable par nos partenaires européens. Je les connais et je me fais fort de les convaincre ».  Bien entendu, nombreux seront ceux qui pensent que cela revient à faire le coup de Sarkozy en 2007 et qu’on ne les y reprendra pas deux fois.

Ce que nous sommes en mesure de citer dans nos colonnes n’est qu’une ébauche. Pour prendre date et voir si la « pause migratoire » peut devenir, d’ici quelques mois, plus qu’un slogan électoral.


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