L’usage acquis depuis plusieurs années veut que la communauté juive s’exprime publiquement en France pour dénoncer l’antisémitisme dont elle est l’objet. Mais les accusations d’antisémitisme ne sont-elles pas le faux nez d’une affirmation suprémaciste qui se traduit aujourd’hui par un embarrassant deux poids deux mesures. Alors que la présence de crèche de Noël dans l’espace public est de plus en plus considérée comme une violation de la laïcité, alors que les processions catholiques comme les prières de rue musulmanes sont interdites, la communauté juive semble disposer d’une totale liberté pour saturer l’espace public avec ses expressions religieuses.
On se souvient que, le soir même où Emmanuel Macron accueillait à l’Elysée la célébration de Hanouka après la remise d’un prix décerné par les rabbins européens, la Préfète du Rhône annonçait que tout participant à une procession mariale dans les rues de Lyon serait présenté à la Justice.
 
       
    
     
   
       
         
       
       
        