Dans un contexte où la pandémie de COVID-19 continue de susciter des débats passionnés sur la sécurité des vaccins ARNm, une affaire judiciaire aux Pays-Bas fait couler beaucoup d'encre.

Depuis juillet 2023, sept citoyens néerlandais, se présentant comme victimes de dommages graves (physiques et mentaux) suite à leur vaccination, ont intenté une action civile devant le tribunal de district de Leeuwarden contre 17 entités et personnalités influentes. Parmi les accusés : Bill GATES (via sa fondation), l'ancien Premier ministre néerlandais Mark RUTTE (désormais secrétaire général de l'OTAN), le PDG de Pfizer Albert BOURLA, Klaus SCHWAB (Forum économique mondial), l'État néerlandais et des membres de l'équipe de gestion de la pandémie.
Les plaignants allèguent une "tromperie délibérée" sur l'efficacité et la sécurité des vaccins, et vont jusqu'à évoquer le complot lié au "Great Reset".
Eléments-clés de cette procédure
Le dossier a pris une tournure dramatique cet été : en juin, l'avocat principal Arno van Kessel a été arrêté lors d'un "raid policier musclé" pour des accusations non précisées, perçu par les soutiens comme une tentative d'intimidation. Un autre avocat, Peter STASSEN, a pris le relais.
En juillet dernier, le tribunal a refusé d'entendre des experts témoins controversés ( ! ), comme l'ex-vice-président de Pfizer Michael YEADON ou l'économiste Catherine AUSTIN FITTS, qui dénoncent les vaccins comme des "armes biologiques" ou un outil de « reset » financier.
Cette décision, contestée en appel, s'inscrit dans un paysage européen plus large de recours fondés sur les effets secondaires des vaccins, le défaut de transparence contractuelle et les responsabilités médicales.
Alors que l'affaire reste en délibéré sans verdict final à la date de ce jour, elle symbolise les tensions persistantes entre deux intérêts qui ne semblent guère réconciliables, l’influence des élites et de big-pharma et la quête de justice post-pandémie. Entre-temps, un de plaignants est décédé, décès attribué aux pathologies post-vaccinales par ses soutiens.

Limites de cette procédure
Le Courrier attire l’attention de ses lecteurs sur un élément majeur : contrairement à ce qu’on a pu lire sur X ou dans certains médias dissidents, non Bill Gates n’est pas inculpé au pénal ! Il s’agit d’une procédure civile ! Ce qui signifie : pas d'inculpation criminelle, pas de "crimes contre l'humanité" ou d'arrestation en vue – c'est une affaire portée par sept plaignants qui accusent GATES et les autres précités d'avoir trompé le public sur la sécurité et l'efficacité des vaccins COVID. Ils réclament des dommages et intérêts pour des blessures présumées physiques et mentales post-vaccination.
Ce ne sera pas chose aisée pour eux d’obtenir gain de cause, le vaccin ayant reçu les autorisations de mise sur le marché de la part de l’EMA (Agence européenne du médicament) et des agences nationales de santé. Donc, hélas, le « grand jour », on n’y est pas encore….
Autres recours en Europe
Au-delà du cas néerlandais, qui reste un symbole de contestation directe contre des figures influentes, l'Europe voit émerger une série de recours judiciaires liés aux vaccins COVID. Ces affaires, souvent civiles, portent sur des effets secondaires présumés en lien de causal avec les sérums, des manquements à la transparence contractuelle, ou des violations de brevets (bien que ces dernières soient plus des disputes inter-pharma que des plaintes de victimes).
Le Courrier vous présente ici ses recherches sur les procédures pendantes dans différents pays, avec un focus sur les « cas-clés ». Il convient d’insister sur le fait que les plaintes pour dommages personnels restent rares et sont vigoureusement challengées, (contrairement aux États-Unis où les class actions sont fréquentes), en raison des "boucliers légaux" en droit national et européen (indemnisations nationales plafonnées et immunités pour les labos via les contrats UE).
- Allemagne : Plaintes contre BioNTech/Pfizer pour Effets Secondaires
Environ 250 cas groupés ont été déposés depuis 2023, principalement par des avocats comme Joachim CÄSAR-PRELLER, représentant des victimes alléguant douleurs chroniques, fatigue extrême, ou troubles neurologiques post-vaccination ARNm. Un exemple marquant : une médecin de Hambourg réclame 150 000 € pour invalidité permanente, arguant d'un lien causal avec le vaccin Comirnaty (Pfizer). Des recours administratifs ont traité 8 000 demandes d'indemnisation, avec seulement 335 acceptées par les fonds nationaux (comme le Paul-Ehrlich-Institut, qui gère les signalements).
 
       
    
     
       
         
       
         
       
      