Plus d’argent dans les caisses : l’Allemagne et l’Autriche veulent renvoyer les Syriens chez eux

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Par Ulrike Reisner -Journal de l’Empire des Habsbourg : après la Turquie et le Liban, c’est l’Allemagne qui a accueilli le plus de réfugiés syriens depuis 2011 ; si l’on se base sur le nombre de demandeurs d’asile par habitant, l’Autriche devance même son voisin du nord. Le chancelier autrichien Karl Nehammerexige désormais une stratégie européenne pour le rapatriement des réfugiés syriens. Il reçoit pour cela l’aide de Friedrich Merz, qui souhaite renvoyer immédiatement dans leur ancienne patrie les Syriens qui ne travaillent pas. La raison est vite expliquée : les deux hommes politiques savent que leurs Länder et communes ne peuvent plus faire face à leurs obligations de paiement en matière de prise en charge des demandeurs d’asile.

Le pouvoir se prépare à un soulèvement populaire

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Alors que la France périphérique s'apprête à passer un Noël de gêne et d'angoisse, le spectacle offert par l'exécutif en cette fin 2025 n'est plus celui de la gestion, mais de la panique organisée. Pour comprendre la nature profonde du moment politique que nous vivons, il faut cesser d'écouter le bruit de fond médiatique et relier deux faits que la technocratie s'efforce de présenter comme distincts : la militarisation de la crise agricole par Sébastien Lecornu et l'adoption discrète, mais f


Éric Verhaeghe

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L'UE sacrifie la Belgique pour six mois de guerre en Ukraine, par Thibault de Varenne

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L'ivresse des sommets européens a laissé place à la gueule de bois des comptables. Alors que les discours officiels continuent de célébrer une "solidarité inébranlable", la réalité financière du conflit ukrainien vient de percuter le mur du réel. Deux documents techniques, lus conjointement, dessinent une trajectoire effrayante pour l'Union Européenne : l'évaluation glaciale du Fonds Monétaire International (FMI) publiée fin 2025 et les notes confidentielles sur la situation d'Euroclear à Bruxel


Rédaction

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L'art de ne pas finir son assiette dans les castes parisiennes, par Veerle Daens

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Finir ou ne pas finir ? Telle est la question qui, croyez-moi, a brisé plus de carrières mondaines qu'une faute d'orthographe dans un livret de messe. Dans le commun des mortels – cette zone floue qu'on appelle "la vraie vie" – une assiette vide est un signe de satisfaction. C'est le compliment du chef, la validation de la grand-mère, la preuve qu'on a bien mangé. Mais nous ne sommes pas ici pour parler des gens qui ont faim, mes chéris. Nous sommes ici pour parler des gens qui ont des principe


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Comment Le Monde est devenu un journal d'opinion (très) ordinaire

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Éric Verhaeghe

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