Sous prétexte de l'objectif “zéro mort sur les routes d’ici 2050”, le Parlement européen a adopté sa réforme du permis de conduire. Sous prétexte de sécurité routière, Bruxelles instaure un contrôle médical périodique et un permis numérique, un modèle de contrôle numérique permanent des conducteurs européens.

Le 21 octobre 2025, l'Europe a déclaré la guerre aux automobilistes. Sous la bannière trompeuse du « zéro mort » pour 2050, Bruxelles déploie son arsenal réglementaire. La fin du permis de conduire à vie n'est que la partie émergée de l'iceberg. Derrière les bonnes intentions affichées se cache une logique implacable : celle d'un État qui, incapable de s'attaquer aux vraies causes de l'insécurité routière, choisit de pénaliser et de surveiller l'ensemble des conducteurs.
Un permis numérique au service du flicage routier
Le 21 octobre 2025, le Parlement européen a adopté une réforme qui bouleverse la liberté de circuler. Officiellement, il s’agit de “moderniser” le permis de conduire et “harmoniser” les pratiques entre États membres.
Fini le permis à vie : les conducteurs devront désormais passer par des visites médicales répétées, y compris pour un simple renouvellement administratif. Vision, tension artérielle, réflexes : tout sera scruté.
Et pour les plus de 65 ans, la réforme prévoit des tests plus fréquents ou des “cours de remise à niveau” obligatoires. Le vieux rêve technocratique d’un permis conditionnel devient réalité.
Sous couvert de simplification, l’Union pousse aussi à la généralisation du permis numérique, accessible sur smartphone d’ici 2030. Une mesure “moderne” en apparence, mais inquiétante dans les faits : ce permis connecté pourra être désactivé à distance, synchronisé avec les fichiers européens d’infractions, voire croisé avec les données d’assurance ou de santé.
L’idée de “zéro mort” se transforme alors en “zéro marge de liberté”. Chaque infraction, chaque point perdu, chaque contrôle médical pourra être immédiatement enregistré et partagé à l’échelle européenne. La moindre erreur au volant deviendra un délit administratif transfrontalier.

Harmonisation ou punition sans frontières ?
Présenté par Bruxelles comme une avancée moderne, le permis numérique sur smartphone est pourtant un cauchemar libertaire. Il donne à l'administration un pouvoir de traçage et de désactivation instantané. Imaginez un « bug » informatique qui invalide votre permis avant un entretien d'embauche crucial.
La Commission se félicite d’avoir mis fin à “l’impunité de 40 % des contrevenants” grâce à la reconnaissance mutuelle des retraits de permis dans toute l’Union. Mais derrière cette mesure d’apparence logique se cache un risque majeur : un conducteur sanctionné dans un pays pourra être automatiquement banni dans un autre, sans possibilité de recours local.
Pire, cette numérisation facilite la mise en place d'un système de crédit social à la chinoise, où la moindre infraction pourrait entraîner une restriction immédiate de vos droits.
L’Europe ne vise plus à faciliter la circulation, mais à standardiser la punition. C'est la méthode habituelle : créer un problème à l'échelle européenne (la différence de traitement) pour justifier la seule solution qu'elle promeut : un super-État régulateur.

 
       
    
     
   
                   
       
       
      