Partage de la valeur ajoutée : chronique d’une déception annoncée

Partage de la valeur ajoutée : chronique d’une déception annoncée

Parmi les leurres lancés par Emmanuel Macron pour faire croire qu’il a une « poire pour la soif » dans sa besace après le désastre des retraites, le partage de la valeur ajoutée tient le haut du panier. Il est même très probable qu’une loi sur ce sujet, reprenant plus ou moins l’accord national interprofessionnel négocié par les partenaires sociaux (et sans qu’on ne sache vraiment la liberté que les parlementaires macronistes s’accorderont pour martyriser le texte), soit discutée puis votée. Petit problème : contrairement aux croyances largement répandues par LFI et ses satellites, les entreprises françaises sont les moins bien placées en termes d’excédent et de « profitabilité » en Europe. Autrement dit, la poire pour la soif risque d’être bien sèche et bien déceptive car, contrairement aux idées reçues (et nourries par quelques annonces spectaculaires en matière de dividendes versés par quelques maillons du CAC40), nos entreprises n’ont plus grand chose à distribuer à leurs salariés.

La France, lanterne rouge de la valeur ajoutée en Europe