Le sommet mondial du COVID, nouveau Bilderberg du vaccin ?

Le sommet mondial du COVID, nouveau Bilderberg du vaccin ?


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Le second sommet mondial virtuel sur le Covid-19 co-présidé par les Etats-Unis, l’Allemagne, la Belize, le Sénégal et l’Indonésie s’est tenu le jeudi 12 mai 2022. Il a réuni plusieurs dirigeants mondiaux incluant ceux opérant dans le secteur privé. Les participants se sont engagés sur le plan financier, à contribuer à hauteur de plus de 3 milliards de dollars pour renforcer la lutte contre la pandémie et à prévenir de futures crises sanitaires.

Alors qu’Omicron s’atténue et que beaucoup de pays d’attendent à ce que la pandémie évolue en endémie. « La pandémie n’est pas terminée », ont annoncé à l’unisson les participants lors de ce sommet pour renforcer la lutte contre la pandémie sous la houlette de Biden. Selon les experts de l’OMS, porte-parole de la peur,  « pour traiter le covid comme endémique, les cas devraient se stabiliser et montrer des schémas plus prévisibles, ce qui ne s’est pas produit pour le moment. ».  L’OMS avec ses techniques de manipulation des masses, nous met en garde sur un scénario du pire. Elle redoute « un virus plus virulent et hautement transmissible ».

Les engagements politiques des participants au sommet

Les participants à ce second sommet mondial sur le Covid-19 ont martelé que la pandémie n’est pas encore terminée et que le risque est toujours présent surtout pour les plus vulnérables et les personnes âgées. En revanche, ils souhaitent mettre fin à la phase aiguë du Covid-19, ce qui permettrait le retour à la vie normale. De ce sommet sont nés plusieurs engagements politiques audacieux.

On cite en premier lieu le renforcement des efforts collectifs pour contrôler la pandémie et faire en sorte que le coronavirus soit un agent pathogène gérable. Les participants au sommet se sont engagés à prioriser la protection des populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées, les professionnels de la santé et les personnes immunodéprimées.

Les dirigeants présents au sommet ont aussi décidé d’élargir l’accès aux vaccins, aux traitements, aux équipements de protection individuelle ainsi que divers équipements de soins comme les tests pour sauver plus de vies. Ils se sont engagés à mettre en place des solutions durables afin d’aider particulièrement les pays à revenu faible.

Lors de ce sommet, l’Union africaine s’est aussi engagée à poursuivre et à développer le programme « Saving Lives and Livelihoods » en facilitant l’accès aux vaccins contre le Covid-19 au peuple africain. Elle va également soutenir et augmenter la production des équipements médicaux indispensables à la lutte contre la pandémie.

Même, s’il n’aura échappé à personne que l’épidémie de Covid avait épargné l’Afrique. Pour l’OMS, le taux d’inoculation au sein de l’Afrique (une couverture vaccinale de 16%) est largement inférieur par rapport aux autres continents, 73.58% pour l’Union Européenne.  Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, lors du Sommet mondial de la santé » à Berlin, s’est déjà fixé comme objectif de vacciner 70% de la population mondiale cette année 2022.

Les engagements financiers

Plusieurs engagements financiers d’un montant total de 3,2 milliards de dollars ont été annoncés au cours de ce second sommet mondial sur le Covid-19. L’Australie a promis de verser 85 millions de dollars australiens supplémentaires pour soutenir l’initiative Covax, connue pour ses vaccins envoyés en Afrique proches de la date de péremption. Le pays va déjà offrir 60 millions de doses de vaccin aux pays pauvres d’ici la fin de l’année 2022.

Les Etats-Unis ont fait don modeste de 200 millions de dollars supplémentaires pour le fonds financier de préparation aux pandémies et de sécurité sanitaire mondiale à la Banque mondiale, ce qui porte la promesse totale des États-Unis pour ce fonds à 450 millions de dollars (contre 33 milliards de dollars « pour aider l’Ukraine à se défendre »).

Les Etats-Unis s’engagent également à partager la propriété intellectuelle et les outils de recherche du gouvernement américain liés au vaccin Covid-19 pour un meilleur accès mondial, ainsi que pour les produits génériques pour la réponse mondiale au Covid-19.

Sur ce sujet, rappelons que, MSF (Médecins Sans Frontières) a déjà appelé les gouvernements à rejeter un projet de texte sur la propriété intellectuelle pour les outils médicaux COVID-19. Le MSF demande aux gouvernements de le rejeter en indiquant qu’il pourrait créer un « précédent négatif pour les futurs défis sanitaires mondiaux ».

Selon MSF, ce projet de texte ne couvre que les vaccins, ce qui signifie que les traitements et les outils de diagnostics ne sont pas pris en compte. Il ne présente aucune solution efficace aux obstacles liés à la propriété intellectuelle non brevetés comme les secrets commerciaux.

Outre le soutien à Global VAX., l’administration Biden s’engage également à vulgariser les stratégies de  » test et traitement  » pour les populations les plus vulnérables dans les pays à revenu faible ou intermédiaire afin de prévenir les hospitalisations et les décès dus au Covid-19.

L’Autriche va investir 1,6 million d’euros par an à la CEPI sur une période de trois ans, soit une somme de 4,8 millions d’euros au total. Le pays s’est d’ailleurs engagé à offrir jusqu’à 14 millions de doses de vaccin avant la fin du premier semestre 2022. La Belgique a promis de fournir plus d’efforts pour atteindre l’objectif de l’OMS, de vacciner 70% de la population d’ici septembre 2022.

Le gouvernement brésilien, également présent au sommet, a réitéré son engagement d’offrir 86,7 millions de dollars à Covax AMC. Pour information, le Brésil a déjà offert 5,6 millions de doses de vaccins.

Le Canada va verser 732 millions de dollars canadiens pour soutenir l’accélérateur ACT-A. Une part de cet argent sera attribuée à Covax. En ce qui concerne la France, elle s’est engagée à offrir 100 millions d’euros à Covax, 50 millions d’euros à ACT-A et 70 millions d’euros pour soutenir la production de vaccins dans les pays en développement comme l’Afrique du Sud et Rwanda.

L’Union européenne, l’Inde, l’Allemagne, l’Indonésie, l’Italie, le Japon et d’autres membres de la société civile ont aussi promis d’investir un peu plus dans l’accélération de la vaccination à l’échelle mondiale afin d’assurer une meilleure sécurité sanitaire dans l’avenir.

Sans surprise, la Russie n’a pas été invitée à cette conférence virtuelle. La Chine aurait décliné le rendez-vous.

Outre l’engagement des gouvernements, le sommet a également reçu des engagements de plus de 50 organisations non gouvernementales locales et internationales, des entreprises, parmi elles Abott, Google.org, Mastercard Fundation, Pfizer, Merck, Rockefeller Foundation, Bill&Melinda Gates Foundation… Les engagements financiers auraient dépassé les 700 millions de dollars.

Une vaccination inefficace au million d’effets secondaires

Alors que beaucoup espéraient que cette 5e vague d’Omicron soit la dernière, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus,  Bill Gates, qui sont influents à la fois sur l’opinion publique et sur les autorités mondiales sanitaires, nous mettent à nouveau en garde sur l’arrivée d’un nouveau variant du Covid-19 « encore plus contagieux et encore plus mortel ». Il faut donc mettre en place de nouveaux vaccins nous annonce Bill Gates qui n’envisage d’ailleurs pas d’autres solutions que la vaccination.

L’OMS a reconnu plus d’un million d’effets secondaires des vaccins en Europe , en France  l’ANSM a reconnu 90.000 cas d’effets secondaires (mais les autorités françaises sont avares sur les chiffres). Même si les chiffres commencent à alerter, les autorités sanitaires mondiales depuis 2020 n’ont jamais reconnu l’efficacité d’autres alternatives dans la prévention du COVID, comme l’utilisation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine. On est donc passé à une politique sanitaire, qui ne se préoccupe pas de soigner et qui même écarte les traitements qui marchent.

Les pouvoirs publics et l’OMS continuent de nous parler uniquement du vaccin et ses énièmes doses obligatoires, en poussant même la vaccination obligatoire chez les jeunes et les enfants.


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Rédaction

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