Le Parlement Européen: un des rares lieux où l’on débat (un peu) des effets secondaires graves des vaccins anti-COVID-19
Stockshots of the hemicycle of the EP in Strasbourg

Le Parlement Européen: un des rares lieux où l’on débat (un peu) des effets secondaires graves des vaccins anti-COVID-19


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En Europe, plus de la moitié des personnes adultes a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19. Depuis le déploiement de la vaccination, de nombreux cas d’effets indésirables ont été signalés. Au Parlement européen, on en parle un peu plus ouvertement qu'ailleurs.

Des effets indésirables graves constatés

Les gouvernements et les agences de santé ne cessent de répéter que la vaccination est le seul moyen efficace de lutte disponible pour lutter contre la Covid-19, que les vaccins à disposition garantissent une protection élevée et que les personnes vaccinées ont moins de risque de développer des formes graves.

Notons que le Spikevax de Moderna, le Cominarty de Pfizer/BioNTech, le Vaxzevria d’AstraZeneca ainsi que le Janssen de Johnson & Johnson sont les vaccins autorisés en Europe. Ils présentent tous des effets indésirables allant du plus bénin aux plus graves.

Selon des députés européens, l’Agence européenne du médicament a enregistré environ un million de cas d’effets secondaires signalés après vaccination, dont 435.779 liés au vaccin Pfizer, 373.285 causés par l’AstraZeneca, 117.243 dus au vaccin Moderna et 27.694 associés au vaccin Janssen.

Indemnisation des victimes

Bon nombre des victimes ont présenté des problèmes majeurs. En effet environ 75.000 individus ont développé des troubles neurologiques sérieux suite à l’injection du vaccin Pfizer.

Des parlementaires européens reconnaîssent également que les vaccins ont causé environ 5.000 décès en Europe. On a recensé 4.198 morts causés par le Cominarty de Pfizer, 1053 par l’AstraZeneca, 392 par Moderna et 138 par Janssen.

C’est pourquoi ces parlementaires européens ont proposé

la création d’un Fonds d’indemnisation des victimes des vaccins contre la Covid-19

. Il est à noter que c’est l’eurodéputée du Rassemblement National Virginie Joron qui est à l’origine de cette proposition. Ce faisant, elle a eu suffisamment de soutien pour mettre sous pression l’ensemble de l’Assemblée, dans le contexte d’une protestation plus large contre l’introduction du passe sanitaire au Parlement européen – à laquelle participe par exemple le député français François-Xavier Bellamy. Du coup, l’ensemble du Parlement a voté une résolution demandant à la Commission et aux gouvernements  « plus de transparence » sur les vaccins à disposition.  Ce texte ne met pas en cause l’idée que la vaccination soit la meilleure solution mais demande que l’on fasse plus attention à répondre aux arguments des Européens rendus sceptiques par le manque de communication.

Faut il rappeler qu’aux Etats-Unis, selon une étude,

150.000 américains seraient morts du vaccin.?

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