C’est la question qui fâche, celle que l’on pose à voix basse dans les dîners en ville ou lors des réunions de famille d’après-fêtes : « Au fond, pour le même travail, que me resterait-il si j'avais franchi la frontière? ». En cette année 2025, marquée par une tectonique des plaques fiscales sans précédent, la réponse n’a jamais été aussi tranchée.

La France cherche des liquidités pour combler ses déficits. La Roumanie rentre dans le rang sous la pression de Bruxelles. Dubaï se sophistique en introduisant l'impôt sur les sociétés tout en protégeant ses PME. L'Île Maurice revoit ses barèmes. Pour cette édition spéciale d'Épargne Dimanche, nous avons sorti la calculatrice. Pas pour faire de la théorie, mais pour du concret.
Nous avons modélisé deux scénarios identiques pour un profil standard (célibataire, sans enfant) dans 7 juridictions clés.
- Le fruit du travail : une entreprise débourse 50 000 € (Coût Total Employeur ou « Super-Brut »). Combien atterrit sur votre compte bancaire?
- Le fruit du capital : une société réalise 50 000 € de bénéfice avant impôt. Combien finit dans la poche de l'actionnaire (après IS et impôt sur les dividendes)?
Accrochez vos ceintures, les écarts donnent le vertige.

CHAPITRE 1 : LE SALARIAT (50 000 € COÛT EMPLOYEUR)
Le "Super-Brut" est la seule véritable mesure de la valeur de votre travail. C'est ce que vous coûtez réellement à votre client ou employeur. En France, ce chiffre est invisible sur votre fiche de paie, caché sous la ligne "Total versé par l'employeur". Ailleurs, c'est souvent la base de la négociation.
🇫🇷 La France : l'étau social
En 2025, la France conserve son titre de championne de la protection sociale… et de son coût. Pour un coût total de 50 000 €, le salarié ne voit jamais la couleur de près de la moitié de la somme.
- Le mécanisme : les charges patronales (Retraite, Urssaf, Chômage) absorbent immédiatement environ 30% du budget global. Le salaire brut n'est que de 35 500 € environ. Ensuite, les charges salariales (environ 22%) et l'Impôt sur le Revenu (PAS) viennent grignoter le reste.
- Le verdict Clairmont : "Le salarié français est un actionnaire minoritaire de son propre travail. Avec à peine 25 700 € nets en poche sur 50 000 € générés, le taux de prélèvement global frôle les 49%. C'est le prix d'un modèle social généreux, certes, mais pour un cadre moyen, le 'rendement' immédiat est désastreux."
🇱🇺 Le Luxembourg : le compromis rhénan
Le Grand-Duché offre une leçon de pragmatisme. Les charges patronales y sont plafonnées et faibles (environ 12-14%).
- Le mécanisme : avec 50 000 € de coût total, le salaire brut grimpe mécaniquement à 44 000 €. L'impôt sur le revenu est prélevé à la source, mais le barème a été indexé pour contrer l'inflation.
- Le verdict Clairmont : "C'est le choix de la raison. Vous gardez la sécurité sociale européenne, la retraite par répartition, mais vous gagnez 8 000 € de plus par an qu'en France pour le même coût employeur. Le différentiel de pouvoir d'achat est net, même en tenant compte du coût du logement."
Le Courrier des Stratèges brise l'omerta sur ce que beaucoup considèrent comme l'une des plus grandes opérations de kompromat (chantage par le dossier) du siècle.
Pourquoi Jeffrey Epstein, "actif stratégique" protégé par une impunité quasi-magique, recevait-il l'élite mondiale dans des résidences truffées de caméras espionnes? Entre l'ombre de Robert Maxwell, le détournement du logiciel PROMIS et les réseaux de renseignement, nous avons réuni les faits pour vous offrir une grille de lecture sans concession.
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🇨🇭 La Suisse (Genève) : le piège des "petits" salaires
Attention aux mirages. 50 000 € (environ 47 000 CHF au taux 2025) est un salaire très bas en Suisse, proche du salaire minimum genevois.



