Le Général Burkhardt (CEMA) hésite devant les députés: la Russie est-elle une menace ou un « village Potemkine »?

Le Général Burkhardt (CEMA) hésite devant les députés: la Russie est-elle une menace ou un « village Potemkine »?


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Le Général Burkhard, chef d’Etat-Major des Armées (CEMA), se voit-il fournir les bons outils pour analyser la puissance militaire russe et la Guerre d’Ukraine? J’ai l’impression qu’il est, comme beaucoup de responsables français avant lui, victime de la légende des « villages Potemkine ». Je m’explique. Quand le CEMA en vient à parler de la Russie, comme il l’a fait le 25 juin dernier à l’Assemblée Nationale. il y a une contradiction intrinsèque à son exposé par ailleurs riche en aperçus stimulants: il explique à la fois que la Russie reste une menace mais que l’Ukraine et l’OTAN lui ont fait efficacement barrage, au point de placer la société russe à la veille de troubles majeurs. En réalité, la structure du récit du CEMA ressemble furieusement à l’histoire forgée de toute pièces à la fin du XVIIIème siècle, selon laquelle, le ministre Potemkine (1739-1791), un temps amant et, jusqu’à sa mort, ministre favori de l’Impératrice Catherine II, avait caché la misère des villages de Crimée derrière des façades repeintes de manière ostentatoire, lorsque Catherine vint visiter la région en 1787. C’est un récit factice mais profondément ancré dans l’esprit des occidentaux quand ils pensent à la Russie. Et il amène à constamment sous-estimer le pays qu’on s’obstine à considérer comme un adversaire qui prétend plus qu’il n’est capable de réaliser. Le CEMA est venu ajouter sa pierre à ce grand monument inachevé : le musée des illusions sur la Russie. Et pourtant, il faudrait se rappeler que vingt-cinq ans après la diffusion de l’histoire des villages Potemkine, Napoléon Bonaparte s’engageait dans la désastreuse campagne de Russie.

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