Le Conseil scientifique prouve que le passe sanitaire favorise le risque épidémique

Le Conseil scientifique prouve que le passe sanitaire favorise le risque épidémique


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Le passe sanitaire favorise le risque épidémique ! Dans le « story-telling » délirant rédigé et diffusé cet été par Emmanuel Macron et la caste mondialisée (le même discours a été servi en Israël), les non-vaccinés constituent un danger mortel pour les vaccinés, qui justifie leur ostracisme. Au fond, l’épidémie progresserait à cause des seuls non-vaccinés. Le problème, c’est que, comme nous l’avions indiqué cet été, le pouvoir a fait croire aux vaccinés que le vaccin les dispensait de respecter les gestes barrières, notamment le port du masque. Comme le Conseil Scientifique l’indique dans son avis rendu public hier, ce « relâchement » des gestes barrières constitue un sérieux handicap face aux nouveaux risques épidémiques. Mais, pour des raisons politiques sans doute, le même Conseil préconise le maintien d’une méthode qui favorise la propagation du virus.

Avis conseil scientifique_5_octobre_2021 (1) from Société Tripalio

Le passe sanitaire est devenu, si l’on lit entre les lignes de l’avis du Conseil Scientifique, le principal ennemi de la lutte contre l’épidémie. C’est le paradoxe de cet outil conçu pour un monde où le vaccin protègerait de la vaccination, mais où il ne protège pas : les vaccinés se croient à l’abri de tout, et ne portent plus le masque. Grave erreur : car ils contaminent à tour de bras et mettent les vaccinés en danger…

Le Conseil Scientifique déplore le relâchement des vaccinés face aux gestes barrières

Sous ce prisme, la lecture de l’avis du Conseil Scientifique, que nous republions intégralement ci-dessus, est particulièrement drolatique. Il fait claquer des phrases qui en disent long sur la défaite sanitaire que constitue la mise en place de cet outil de surveillance des populations appelé passe sanitaire. Ainsi, page 4 :

On observe, depuis la rentrée de septembre, un relâchement net des mesures barrières
individuelles : port du masque dégradé dans les lieux ad hoc, sauf lorsque c’est une obligation.
Le lavage des mains avec le gel hydroalcoolique s’est nettement relâché.

On ne pouvait être plus limpide, dans cette quasi-habituelle déploration face au « relâchement » des Français. Mais on comprend tous que celui-ci est directement corrélé à la mise en place du passe sanitaire : qui, en effet, a considéré que la vaccination était le meilleur moyen de s’abstraire des mesures de protection ? Les vaccinés, à qui l’on a vendu l’illusion que le vaccin les protègerait de la contamination (entrante ou sortante) et qui considèrent aujourd’hui qu’en échange de l’injection ils sont dispensés de toute précaution. Les non-vaccinés, pour leur part, sont exclus des lieux publics et ont appris à vivre en marge de la société.

Le Conseil Scientifique n’avait pas dit autre chose cet été en préconisant l’obligation du port du masque pour les vaccinés.

L’imposture du vaccin toujours pas assumée

Rappelons-le, depuis le mois d’août, le Conseil Scientifique prend ses « précautions » (en cas de retournement des vents, sans doute, on ne sait jamais) en truffant ses avis les plus mielleux à l’égard du gouvernement de petites phrases qui sont des aveux sans appel. Dans l’avis du mois d’août, le Conseil Scientifique avait reconnu que les vaccins n’étaient efficaces qu’à 50%. Dans l’avis d’octobre, il reconnaît que le « relâchement », qui est d’abord celui des vaccinés, retarde forcément tout retour à la normale.

En réalité, les chiffres (probablement sous-estimés) sur l’inefficacité du vaccin prouvent que les vaccinés sont des bombes virales ambulantes. Mais personne n’a le courage de l’écrire, ou de le dire, par crainte des laboratoires pharmaceutiques et de l’accusation inepte de complotisme.

Il n’en demeure pas moins que le Conseil Scientifique reconnaît implicitement que le relâchement des vaccinés est un problème. Il insiste sur ce point, sans aller jusqu’à oser pointer du doigt ceux qui se « relâchent » depuis cet été (page 21) :

Les mesures de protection individuelles (masques, lavage des mains) doivent être poursuivies et même renforcées dans les lieux ad hoc.

Bref, vaccination ou pas, il faut garder le masque, ce qui prouve bien l’inutilité sanitaire du passe….

Les bidonneurs de chiffres sont toujours là

On notera que le Conseil a repris les « modélisations mathématiques » de l’institut Pasteur distillées par l’homme qui se trompe toujours, Simon Cauchemez, de l’institut Pasteur.

Sur ce point, nous ne résistons pas à reprendre la « modélisation » (terme savant qui signifie bidonnage) du même Cauchemez, diffusée au mois de mai, annonçant qu’il y aurait 250 hospitalisations par jour pour fait de COVID cet été, quand, le 18 août, on dépassait les 1.000 hospitalisations au plus haut de la 4è vague.

Nouveaux scénarios sur la levée des mesures (https://t.co/0ZfpCRsxGo). L’accélération de la décrue et de la vaccination nous place dans des conditions plus favorables pour l’été. Pour éviter un rebond, il est préférable que la décrue se poursuive encore quelques semaines. pic.twitter.com/pAztZxTndE

— Simon Cauchemez (@SCauchemez) May 22, 2021

Les adeptes de Simon Caucherez, responsable des modélisations mathématiques de l’Institut Pasteur, s’attendaient donc à passer un été serein lorsque la 4è vague est arrivée. Ainsi vont les vicissitudes de la « modélisation mathématique » qui oriente les mesures coercitives du gouvernement.

Pour en avoir le coeur net, nous avons repris ici les modélisations de Simon Caucherez depuis le début de l’épidémie, en les confrontant à la réalité vraie :

Comme on le voit, en dehors des prévisions de contamination développées le 16 janvier 2021 (mais ces prévisions se contentaient de cibler les contaminations sans aborder les hospitalisations), l’Institut Pasteur a toujours commis d’énormes erreurs sur le risque réel de l’épidémie, représenté par les hospitalisations et les passages en soins critiques.

Ainsi, en avril 2020, Pasteur annonçait-il 450.000 morts du coronavirus en France. En septembre 2020, il annonçait 11.000 personnes en réanimation au 15 novembre, quand il y en eut moins de 5.000. Le 26 avril, l’Institut annonçait 3.000 hospitalisations par jour durant l’été en cas de déconfinement, là où il y en eut 1.000 au maximum. Et fin mai, l’Institut annonçait un été radieux quand le gouvernement s’est affolé autour de la 4è vague.

Bref, l’Institut Pasteur n’est pas crédible, mais ses études continuent à servir de caution aux mesures liberticides.

Un conseil scientifique, un avis politique

Bref, tout concorde aujourd’hui pour dire que le vaccin n’est pas le bon outil pour lutter contre l’épidémie, et pour admettre qu’au nom du principe de précaution il faut suspendre la campagne de vaccination. Le Conseil Scientifique lui-même appelle au rétablissement des mesures barrières pour les vaccinés, qui sont des bombes virales.

Mais, pour des raisons politiques de contrôle des populations, on utilise des études bidon pour prôner le contraire.


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