Le bannissement de l’ivermectine est-il un cadeau à Big Pharma ?

Mais pourquoi diable, venu de nulle part, l’Agence Européenne du Médicament a-t-elle rendu un avis déconseillant formellement l’usage de l’ivermectine contre le COVID ? Et pourquoi l’Agence française s’apprête-t-elle (selon une rumeur non vérifiée) à en faire de même ? Nous avons interrogé le docteur Maudrux sur ce sujet, et les éléments du dossier interrogent, une fois de plus, sur les interactions entre les autorités sanitaires et les intérêts des grands laboratoires.
https://youtu.be/rej2Es456z4
Depuis plusieurs jours, l’avis négatif rendu par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) sur l’ivermectine ne cesse d’intriguer, tant il est venu de nulle part et à un moment où on ne l’attendait pas. Quand une décision publique est prise dans ces conditions, l’expérience enseigne qu’elle cache généralement quelque chose (selon l’adage : « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup! »). Nous avons donc interviewé le docteur Maudrux sur cette affaire, après l’article qu’il a écrit sur son blog (désormais indépendant).
Le mystère de l’ivermectine
Il y a quelques jours, donc, l’Agence Européenne du Médicament a rendu un avis déconseillant l’utilisation de l’ivermectine contre le COVID. Cet avis (en anglais) était assez inattendu :
In the EU, ivermectin tablets are approved for treating some parasitic worm infestations while ivermectin skin preparations are approved for treating skin conditions such as rosacea. Ivermectin is also authorised for veterinary use for a wide range of animal species for internal and external parasites.
Ivermectin medicines are not authorised for use in COVID-19 in the EU, and EMA has not received any application for such use.
(Dans l’UE, les tablettes d’ivermectine sont autorisées pour le traitement de certaines infestations de vers parasites et les préparations dermatologiques d’ivermectine sont autorisées pour les traitements de la peau comme la rosacée. L’ivermectine est aussi autorisée à usage vétérinaire pour de nombreuses espèces contre les parasites internes et externes.
Le traitement à l’ivermectine ne sont pas autorisés contre le COVID-19 dans l’UE, et l’EMA n’a reçu aucune demande pour une telle utilisation.)
N’ayant reçu aucune demande pour autoriser l’ivermectine contre le COVID, pourquoi donc l’autorité européenne répond-elle soudain à une question qui ne lui a pas été posée ?
Le docteur Maudrux apporte des éléments de réponse significatifs. D’une part, 48 études sérieuses attestent des bons résultats de l’ivermectine, avec très peu d’effets secondaires. D’autre part, l’ivermectine est une vieille molécule dont l’usage contre le COVID pourrait ruiner les laboratoires qui investissent massivement sur des traitements coûteux. Ceux-là n’ont nulle envie de voir des concurrents casser les prix sur le marché avec des molécules relevant du domaine public (donc non-brevetables).
L’Agence Française condamnée pour homicide involontaire
Rappelons que les agences du médicament n’en sont pas à leur coup d’essai en matière d’opacité et de décisions biaisées. Dans l’affaire du Mediator, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) française vient d’écoper d’une amende de 300.000€ pour homicides et blessures involontaires par négligence.
Une condamnation que la presse mainstream s’est bien gardée de relayer, mais qui en dit long sur la confiance que l’on peut avoir dans le système de santé.

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