La bouffonnerie est une des caractéristiques du fascisme – ça ne le rend pas moins destructeur !

La bouffonnerie est une des caractéristiques du fascisme – ça ne le rend pas moins destructeur !

La bouffonnerie est l'une des caractéristiques du fascisme. Dans les pays occidentaux, nous avons affaire au "pouvoir gris" devenu fasciste - les générations les plus âgées sont en plongées dans  la panique par une épidémie de gravité très relative, en voie de normalisation.; et elles appuient, pour la combattre, non seulement une confiscation des libertés mais un  nouveau totalitarisme médical mis en place par des politiciens corrompus au service d'intérêts financiers sordides. Comme dans tous les fascismes, ce qui se met en place comporte sa part de bouffonnerie; nous en avons eu encore l'illustration hier soir avec la prestation pathétique et burlesque à la fois de Jean Castex. Mais l'histoire nous apprend que le fascisme, quel que soit son degré de burlesque,  est toujours destructeur. Notre société n'échappera pas au désastre parce qu'elle est gouvernée par des gens qui pratiquent le comique involontaire.

les sociétés occidentales sont actuellement gouvernées par ce que j’appelle le « fascisme gris ». La crise épidémique causée par le SARS-CoV2 en 2020 a été le prétexte saisi par la génération des « soixante-huitards » et ceux qui servent actuellement ses intérêts au pouvoir pour mettre en place une confiscation des libertés.

A vrai dire elle était en germe depuis 1990 – depuis que le parti conservateur britannique a renversé Margaret Thatcher pour une expansion de la révolution néolibérale dans un cadre supranational. Le libéralisme n’a de sens que s’il s’incarne dans la forme particulière d’une nation. Internationalisé, il n’a plus été contrôlable et s’est rapidement déshumanisé (guerres américaines, alliance avec le communisme chinois réalisant la « nouvelle politique économique » (NEP) imaginée par Lénine à une grande échelle, dérive eugéniste appelée « transhumanisme », corruption de dimension mondiale etc….).

Mais c’est la crise du COVID-19 qui a permis le basculement définitif du néolibéralisme désincarné dans le fascisme gris.

Historiquement, le fascisme est fondé sur une immense panique (l’Allemagne et l’Italie d’après 1918 désorganisées et incapables de surmonter l’après-guerre);

en l’occurrence, les boomers vieillissants, angoissés par la perspective de leur  propre mort, ont réagi, face à une maladie dont le nombre de victimes à l’échelle mondiale n’est que de quelques pourcents de celui qu’avait fait la grippe espagnole et touche surtout des personnes âgées ou déjà atteintes d’autres maladies, comme s’il s’agissait d’une version moderne de la peste noire ».

En vérité, ce que les boomers et leurs affidés appellent pompeusement « pandémie » a été un prétexte pour mettre en place ce dont la « superclasse » (David Rothkopf) parle depuis longtemps dans des cercles d’initiés. Ce que l’on appelle désormais commodément « Great Reset« , du titre d’un ouvrage de Klaus Schwab

La part bouffonne du fascisme gris

Klaus Schwab, président du World Economic Forum, illustre une des caractéristiques du fascisme: il a indéniablement, au départ, une coloration bouffonne. Avez-vous déjà entendu l’anglais teutonique caricatural du gourou de Davos? Avez-vous regardé ses vidéos, qui donne envie immédiatement de lui faire jouer le rôle de Blofeld dans le prochain James Bond.

Comme le fascisme gris a réalisé le rêve internationaliste inhérent au fascisme depuis sa fondation,  la bouffonnerie du fascisme gris est omniprésente.  On la trouve dans les vidéos, vieilles de quelques années, de Jean-Claude Juncker ivre ou le slapstick permanent d’un Joe Biden sénile qui se casse la figure à la première occasion.

Nous en avons eu une illustration bien française avec la conférence de presse de Jean Castex hier 27 décembre. Et les internautes s’en sont donné à coeur joie sur sur les réseaux sociaux, de son « J’ai parcouri » à ses recommandations absurdes sur le fait de boire un café assis.

Et dire qu’il suffisait de s’asseoir pour mettre fin à l’épidémie ! Si on l’avait su depuis le début, on n’en serait pas là !#Castex #Covid19 #Charlots #NoFakeMed #RatsLabs #Vérantanplan #DesobeissanceCivile #Manif1erJanvier pic.twitter.com/eZ6MGvADFV

— LeLibrePenseur (@LLP_Le_Vrai) December 27, 2021

J’ai une question @JeanCASTEX
Un homme qui va aux toilettes dans un bar peut il rester debout pour uriner ou doit il s’asseoir ?

— Eliane Carrier♦️ (@ElianeCarrier) December 28, 2021

Sa bouffonnerie n'a jamais empêché le fascisme de laisser derrière lui un champ de ruines

Qui n’a en tête la grandiloquence de Mussolini et la théâtralité de ses apparitions publiques? Même dans le cas de la beaucoup plus sinistre encore Allemagne nazie, Charlie Chaplin avait génialement saisi, dans les années 1930, le ridicule du dictateur.  Il suffit de regarder le film Hitler. Une carrière pour constater que Chaplin était à peine dans l’outrance.

Mais c’est toute l’ambiguïté du film de Chaplin, qui met mal à l’aise aujourd’hui: nous savons ce qu’a fait le IIIè Reich. Mussolini avait beau être en partie un bouffon, il s’est allié à Hitler et a causé d’innombrables souffrances à son pays et à d’autres peuples.

Et c’est sur quoi nous devrons insister pour caractériser toute la superclasse qui cherche à mettre, sous prétexte de politique sanitaire, un régime de suppression des libertés qui a fait et fera bien des victimes: le fascisme contemporain a beau être gris et préférer la technocratie à la guerre, il va laisser derrière lui un champ de ruines.

Pensons simplement à la destruction en cours de ce qui fait la substance de notre pays:

+ tous ces morts inutiles parce que le gouvernement a aboli la liberté de prescription des médecins et interdit des médicaments qui soignent précocement l’infection.

+ la destruction de l’hôpital public dont Macron aura continué la fermeture de lits malgré la « pandémie ».

+ le traumatisme psychologique et corporel de la politique sanitaire sur des enfants obligés de porter le masque à l’école, de se faire tester et inéluctablement poussés vers la vaccination obligatoire. Jean Castex a beau être un bouffon, qui lui pardonnera la manière dont il a accusé sa fille de onze ans de lui avoir transmis le virus du COVID afin de justifier la vaccination des enfants?

+ les victimes et les morts d’effets secondaires du vaccin (voir pour la France sur Twitter le hashtag #effetssecondaires)

+ les soignants, pompiers et autres personnels suspendus ou licenciés pour avoir refusé la vaccination, dont nous parlons souvent dans Le Courrier des Stratèges et que nous aidons à résister.

+ les mensonges à répétition du pouvoir qui sapent les institutions libres aussi sûrement que les mesures liberticides; qui détruisent les consciences, rongent les familles.

+ la manière dont corps intermédiaires, syndicats, médias, autorités religieuses, universitaires, intellectuels, partis politiques, se sont – sauf exception – couchés devant les injonctions du fascisme gris.

+ les étudiants suicidés et la jeunesse sacrifiée aux peurs des boomers.

+ les divisions profondes introduites dans le corps social par les injonctions du gouvernement, avec en particulier, la haine croissante des « non-vaccinés » dans une minorité influente de la population.

+ la servitude, l’esprit de collaboration, le ressentiment de tous ceux qui n’ont pas voulu ou pas pu échapper aux injonctions successives.

Le sens du comique est une très bonne chose. Un Macron a pu être élu parce qu’une partie de notre société a perdu tout sens de l’humour. Mais il ne faut jamais oublier, dans le cas du fascisme – et le fascisme gris ne se différencie pas de ses prédécesseurs – que lorsqu’il est au pouvoir le sens de l’humour ne sert plus qu’à garder sa liberté personnelle. Pour la société, pour la nation, il faut savoir lutter contre un régime liberticide et qui se nourrit de la peur.